Nous joindre
X
Rechercher
Publicité

Donneur de deuxième génération

durée 09h30
28 février 2013
ici

commentaires

ici

likes

 

vues

imprimante
email
Par Claudia Berthiaume
TROIS-RIVIÈRES - 

Les parents de Jean C. ont tous deux donné leur corps à la science à leur décès. Il compte bien faire de même lorsque le temps sera venu.

Jean C. a signé sa carte de « don de corps pour l’étude de l’anatomie » il y a près de 30 ans déjà. Il avait alors 20 ans. « C’était assez rare à l’époque. Je me rappelle que ma carte était en carton », se souvient-il.

Ce sont ses parents qui l’avaient sensibilisé à l’existence de cette disposition posthume, puisqu’ils souhaitaient eux-mêmes l’utiliser. « Le principal motif de mes parents était de faire avancer la science. En donnant leur corps, ils savaient que les médecins pourraient se pratiquer en voyant l’intérieur du corps humain », raconte Jean C.

Depuis, ses deux parents sont décédés. « La première personne que j’ai perdue, c’est mon père, il y a environ cinq ans. Nous avons téléphoné à l’Université pour dire qu’il était mort. Ce sont eux qui se sont chargés d’aller chercher le corps à l’hôpital. Nous n’avons rien eu à faire », explique Jean C.

Funérailles sans corps

C’est lorsque Jean C. et sa famille se sont rendus au centre funéraire que la situation s’est quelque peu compliquée. « Les responsables du salon n’avaient jamais fait de funérailles sans corps. Nous avons fait préparer un bouquet, que nous avons accompagné d’une photo », indique-t-il.

Par le fait même, le coût des funérailles a été considérablement diminué, puisqu’aucun cercueil, urne ou corbillard n’a été nécessaire.

Jean C. affirme qu’il n’a pas été plus difficile pour lui de faire son deuil, même en l’absence du corps de son père. « Nous étions déjà préparés à ça depuis plusieurs années. Nous avons même pu récupérer les cendres lorsque l’Université a eu terminé son étude », précise l’homme.

Faire progresser la science

L’objectif est le même pour Jean C. que pour ses parents: faire progresser la science. « Il y a toujours une petite espérance qu’avec notre corps, les chercheurs découvrent un remède contre le cancer. Ce serait génial que mon corps puisse servir à quelque chose comme ça », confie-t-il.

Même si sa conjointe ne partage pas son choix, Jean C. espère que ses dernières volontés seront respectées... et que son corps aidera la recherche.

RECOMMANDÉS POUR VOUS


Publié le 18 juillet 2025

Reprise partielle du transport adapté à Shawinigan dès le 23 juillet

En séance publique extraordinaire ce matin, la Régie de transport en commun de Shawinigan (RTCS) a adopté trois résolutions qui permettront la reprise du transport adapté le mercredi 23 juillet prochain. Dès le lundi 21 juillet, les usagers pourront joindre la RTCS au 819 536-7200 pour planifier leur déplacement. La première résolution ...

Publié le 17 juillet 2025

Shawinigan : Un investissement de 3,5 M$ pour le pavage cette année

La Ville de Shawinigan poursuit pour une septième année consécutive son Programme annuel d’asphaltage de rues avec un investissement total de 3,5 M$ pour 2025. L’octroi du contrat est prévu en juillet, conditionnel à l’obtention du règlement d’emprunt par le ministère des Affaires municipales et de l'Habitation. Le programme prévoit ...

Publié le 17 juillet 2025

L'entreprise Fleur de Lys signe une entente avec ses chauffeurs

Depuis 6 h ce matin, le service de transport régulier de la Régie de transport en commun de Shawinigan (RTCS) a repris. En effet, la négociation qui avait lieu entre le transporteur Fleur de Lys et ses chauffeurs a finalement portée ses fruits. Une entente a été signée menant les employés à se remettre au travail et à suivre l'horaire ...