Une lueur d’espoir pour la Maison de la famille

Par Joany Dufresne
Bien que les problèmes financiers de la Maison de la famille de Trois-Rivières ne soient pas réglés, la directrice générale, Suzelle Mongrain, est positive quant à la survie de son service de droit d’accès de l’enfant à ses parents.
« Pour l’instant, la décision n’est pas prise de fermer le droit d’accès, mais je suis moins inquiète aujourd’hui que je l’étais en juin quand j’ai vu qu’il y avait moins d’argent qui entrait de l’Agence de santé et des services sociaux de la Mauricie et du Centre-du-Québec », rassure Mme Mongrain.
Des 25 000$ manquants pour compléter leur année financière, 7000$ ont été remis en début d’année à l’organisme par la députée de Champlain, Noëlla Champagne. Le montant amassé pourrait être bonifié jusqu’à concurrence de 10 000$ par la députée péquiste.
En effectuant plusieurs coupures budgétaires, Mme Mongrain a réussi à récupérer un peu d’argent. Les sommes manquantes sont toutefois estimées à près de 10 000$.
Certains parents, inquiets de l’avenir du service, ont même fait de petits dons pour soutenir l’organisme.
« On ne peut pas fermer le service de droit d’accès. Je suis à la recherche d’autres partenaires financiers. Je cogne aux portes et il y a des propositions sur la table, mais je ne peux pas en parler », affirme la directrice générale.
Lentement, mais sûrement
Mme Mongrain est confiante que son équipe et elle réussiront à traverser cette dure période. Ce n’est d’ailleurs pas la première crise que la dirigeante vit.
En 2006, la Maison de la famille récoltait ses fonds au moyen de collectes de financement. Le service de droit d’accès avait été menacé de fermeture en raison des faibles fonds recueillis. L’Agence de santé et de services sociaux a alors accepté de financer l’organisme.
« On n’était pas financés avant et là, en l’étant, on arrive pas. Ça n’a pas d’allure », ajoute Mme Mongrain.
Pour l’instant, la directrice générale se dit capable d’attendre. Elle est contente des développements faits jusqu’à présent. Elle désire cependant ne pas avoir à opérer à perte pour les années futures.