Les pour et contre Gentilly-2 auront une deuxième tribune

Par Agence QMI
Les défenseurs de la centrale nucléaire Gentilly-2 de Bécancour auront une deuxième tribune pour se faire entendre.
En plus de la commission parlementaire à Québec, il y aura aussi des audiences publiques de la Commission canadienne de sûreté nucléaire.
Hydro-Québec doit encore déposer sa demande de permis de déclassement, mais cela pourrait prendre des mois.
D'ici là, les gens pour ou contre la fermeture de Gentilly-2 pourront s'exprimer à l'une ou l'autre de ces audiences.
Le mouvement antinucléaire accueille cette nouvelle favorablement et compte demander que Gentilly-2 soit déclassée, mais aussi Gentilly-1, une centrale expérimentale juste à côté, qui n'appartient pas à Hydro-Québec et qui n'a pas vraiment fonctionné depuis les années 70.
Pour les procentrale, comme le président de la Chambre de commerce de Bécancour, Jean-Denis Girard, il s'agit d'une nouvelle occasion de démontrer à Hydro-Québec et au gouvernement provincial «que cette décision n'avait pas été planifiée».
«On voit aujourd'hui que ni Hydro-Québec, ni le gouvernement, ni la Commission canadienne de sûreté nucléaire ne sont prêts à faire un déclassement», a-t-il affirmé.
Avant le déclassement, le réacteur nucléaire sera vidé et les grappes de combustibles d'uranium seront retirées pour être placées en confinement, une opération qui n'est pas nouvelle pour les opérateurs de la centrale.