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La rectrice craint ne pas y arriver

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7 décembre 2012
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Par Guillaume Jacob
TROIS-RIVIÈRES - 

La rectrice de l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR), Nadia Ghazzali, doute que son établissement sera en mesure de répondre à la demande de Québec d’économiser 5 M$ au cours des trois prochains mois.

« On va essayer de se plier à l’exercice demandé par le gouvernement, mais je ne crois pas que ce sera possible et nous ne serons pas les seuls à ne pas y arriver », a-t-elle déclaré lors d’un point de presse tenu vendredi.

Le gouvernement du Québec a demandé aux universités des compressions de l’ordre de 140 millions $ après le dépôt des crédits budgétaires. D’ici le 31 mars 2013, le conseil d’administration de l’UQTR devra donc essayer d’économiser 5,2 % de son budget de fonctionnement, ce qui représente environ 5M$ de dollars. Le défi est de taille. L’UQTR accuse déjà un déficit de 1,2 M$ et a mis en œuvre un plan de redressement sur deux ans pour retrouver l’équilibre budgétaire.

« La situation est inquiétante », a admis la rectrice, Nadia Ghazzali. Le conseil d’administration de l’Université sera convoqué pour tenter de trouver des économies possibles. Le vice-recteur à l’administration et aux finances, Cléo Marchand a déjà reçu le mandat de regarder où pourraient être faites ces économies.

La marge de manœuvre des administrateurs est très mince. Les quatre cinquièmes du budget de fonctionnement sont déjà dévolus aux salaires. « On a des engagements en tant qu’employeur et on doit respecter les conventions collectives », a rappelé Mme Ghazzali. Et la rectrice refuse de toucher aux programmes d’études ainsi qu’aux services aux étudiants.

Négociations

Cette demande de Québec de couper dans le budget de fonctionnement survient alors que l’Université négocie avec ses professeurs pour renouveler leur convention collective. La rectrice espère que cela ne perturbera pas les discussions. « L’ambiance est bonne et le dialogue se poursuit », a-t-elle fait part. Pour le moment, les négociations ont surtout porté sur les clauses normatives et la question des salaires suivra.

Contrairement à son homologue de l’Université Laval, Denis Brière, qui menace de boycotter le Sommet sur l’enseignement supérieur prévu pour février prochain, la rectrice Nadia Ghazzali promet d’y participer. C’est d’ailleurs l’UQTR qui sera l’hôte de la rencontre préparatoire à ce sommet les 14 et 14 décembre prochain.

« Je crois que cette rencontre permettra de discuter de la question de l’accessibilité », a indiqué Mme Ghazzali.

 

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