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10 mythes et réalités des paramédics

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21 novembre 2012
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Par Claudia Berthiaume
TROIS-RIVIÈRES - 

De nombreuses idées préconçues entourent la profession d’ambulancier. L’Écho a tenté de démystifier les mythes et les réalités de ce métier auprès de quatre paramédics.

1- Si un patient arrive au centre hospitalier en ambulance, il attendra moins longtemps.

MYTHE. Si l’état du patient ne nécessite pas une assistance immédiate, il attendra son tour comme tout le monde.

2- L’accès aux résidences pour personnes âgées est difficile.

RÉALITÉ. Les systèmes de sécurité pour éviter les évasions sont tellement efficaces qu’il est aussi souvent difficile d’y entrer. De plus, il est parfois ardu de s’y retrouver lorsque des pavillons s’ajoutent à la construction initiale.

3- Les bénéficiaires de l’aide sociale utilisent l’ambulance comme un taxi.

MYTHE. Les prestataires de cette aide gouvernementale n’utilisent pas l’ambulance plus souvent que les autres, sauf dans la mesure où certains peuvent avoir des problèmes de santé mentale.

4- Il y a plus d’appels en ville qu’en zone rurale.

MYTHE. Les appels sont généralement proportionnels à la population d’un secteur. Par contre, les habitants des zones rurales attendent souvent plus longtemps avant de faire appel aux services ambulanciers, ce qui occasionne d’autres problèmes.

5- Les ambulanciers sont obligés de transporter leur patient à l’hôpital.

MYTHE. Si le patient ne désire pas se rendre à l’hôpital, sa volonté est respectée, mais les ambulanciers suggèrent généralement le transport. Il se peut par contre que le bénéficiaire doive remplir des documents. Il demeure certaines exceptions, comme lorsqu’une personne est dangereuse pour elle-même (décision d’un policier requise) ou lors d’un accident impliquant des enfants de 14 ans ou moins (autorisation parentale requise).

6- Les paramédics peuvent administrer des médicaments.

RÉALITÉ. Ils sont autorisés à administrer cinq médicaments et à utiliser un défibrillateur.

7- Pour être ambulancier, il faut faire preuve d’empathie.

RÉALITÉ. Généralement, les gens qui font ce métier seulement pour la conduite ne le font pas longtemps. Il faut avoir beaucoup d’ouverture d’esprit, mais aussi être en mesure de mettre ses propres sentiments de côté pour prodiguer des soins de qualité.

8- La loi du corridor de sécurité s’applique aux ambulances.

RÉALITÉ. Les automobilistes sont tenus de respecter la loi, mais, dans les faits, ils ne savent souvent pas quoi faire ou ils sont curieux. Aussi, lorsqu’une ambulance roule avec les sirènes et les gyrophares en fonction, les automobilistes ne doivent surtout pas essayer de la suivre.

9- Les ambulanciers sont plus à risque d’attraper des maladies.

MYTHE. Les paramédics qui développent les maladies de patients qu’ils ont transportés sont rares. Ils doivent néanmoins penser en tout temps à se protéger.

10- Les paramédics ne sont pas obligés de respecter le Code de la sécurité routière.

MYTHE. Ils sont tenus de respecter une vitesse qui ne met pas en péril la vie ou la sécurité des personnes. Ils doivent s’assurer en tout temps d’être vus par les autres usagers de la route. Par contre, ils peuvent contrevenir à certains articles du Code de la sécurité routière lorsqu’ils sont en situation d’urgence, comme s’immobiliser sur une route où la vitesse permise est de 70 km/h ou plus, zigzaguer ou effectuer un dépassement par la droite.

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