Vers un code d’éthique à l’hôtel de ville

Par Guillaume Jacob
Pendant que les allégations-chocs tenues à la commission Charbonneau continuent d’éclabousser certains fonctionnaires municipaux de la région montréalaise, l’administration de la Ville de Trois-Rivières est sur le point de se doter de son tout premier code d’éthique et de déontologie.
Il ne faut y voir qu’une ironique coïncidence : le code d’éthique est en élaboration depuis plusieurs mois et est une exigence du ministère des Affaires municipales et de l’Occupation du territoire. En vertu de la loi, le code devra être adopté au plus tard au 31 décembre 2012. Il devait l’être lors de la dernière séance du conseil, mais son adoption a dû être reportée à cause de modifications au libellé. Cela devrait se faire lors de la prochaine assemblée publique.
Le code est déjà rédigé. Le directeur de ressources humaines de la Ville a sondé les employés pour définir les valeurs sur lesquelles il s’appuie. 616 travailleurs y ont répondu. « On est très content de la façon dont ça a été fait, et que les gens aient répondu en grand nombre », indique le maire Yves Lévesque.
Les employés municipaux auront bientôt accès à un conseiller à l’éthique au cas où ils auraient des questions. « Le code s’adresse à tous les employés, cols blancs, cols bleus, cadres, policier », énumère le maire Yves Lévesque.
Les élus trifluviens, quant à eux, s’étaient munis d’un code d’éthique et de déontologie l’automne dernier.