Convention collective
Secteur public: le rejet de la FIQ sera-t-il une opportunité pour les autres?
Par La Presse Canadienne
Les deux autres syndicats du secteur public qui n'ont toujours pas renouvelé leur convention collective ne craignent pas «d'effet FIQ» sur leur propre négociation, c'est-à-dire de voir leur propre négociation retardée encore, à cause du rejet de l'entente de principe par les membres de la FIQ.
Cela pourrait même représenter une opportunité pour eux, croit le président du Syndicat des professionnels du gouvernement du Québec (SPGQ), Guillaume Bouvrette.
Puisque les membres de la Fédération interprofessionnelle de la santé ont rejeté leur entente de principe, la FIQ devra consulter ses instances et relancer la négociation avec le gouvernement — ce qui prendra du temps.
Certains craignaient que le gouvernement donne priorité à la FIQ, qui a 80 000 membres dans la santé, ce qui aurait repoussé la conclusion de la négociation avec le Syndicat de la fonction publique et parapublique du Québec (SFPQ) et le SPGQ.
M. Bouvrette rapporte que le Conseil du trésor a fait savoir lundi au SPGQ que le délai avec la FIQ ne devrait pas retarder la négociation avec lui.
«C'est peut-être même une fenêtre d'opportunité pour travailler sur un règlement de nos conventions collectives pour notre groupe de 25 000 professionnels dans la fonction publique», a avancé M. Bouvrette.
Au SFPQ, le président général, Christian Daigle, ne pense «pas du tout» que sa négociation sera retardée par la nécessaire poursuite de la négociation entre Québec et la FIQ.
Lia Lévesque, La Presse Canadienne
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