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Procès sudation mortelle-Témoignages des ambulanciers et de l’urgentologue

durée 18h00
17 octobre 2014
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Guy Levasseur
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Par Guy Levasseur, Journaliste

UNE COLLABORATION SPÉCIALE D’ÉRIC BEAUPRÉ

Le procès de sudation mortelle s’est poursuivi le vendredi 17 octobre au palais de justice de Drummondville. Plusieurs témoins ont été interrogés à la barre.

Les interrogatoires effectués par la couronne et les avocats de la défense ciblaient principalement en cette journée les ambulanciers ayant fait le transport de Julie Théberge et de la victime Chantal Lavigne, ainsi que l’urgentologue du CSSS de Drummondville, Dr Daniel Lafleur urgentologue, qui a traité les deux patientes lorsqu’elles sont arrivées au Centre hospitalier Sainte-Croix.

Témoignages des ambulanciers

L’ambulancier Nicolas Prévost et ses collègues ont expliqué entre autres avoir interrogé, dès leur arrivé, les responsables sur les causes et les événements qui auraient conduit
les victimes à ces conditions précaires de santé et de conscience.

L’ambulancier témoigne avoir reçu quelques réponses évasives de la part de Gabrielle Fréchette. Elle lui a semblé être la responsable à l’effet qu’il s’agissait d’un exercice de ressourcement et d’enveloppement, pour canaliser l’énergie. Cette réponse a été validée par Gérald Fontaine qui répondait dans l’affirmative aux réponses de Mme
Fréchette.

Les ambulanciers ont expliqué tour à tour l’ensemble des événements survenus et le résumé de leurs interventions, de leur arrivée sur place, jusqu’au transport des victimes vers l’hôpital Sainte-Croix de Drummondville.

Prise en charge

Essentiellement, tout s’est déroulé rapidement et la prise en charge s’est effectuée dans l’ordre. L’ambulancier Prévost a expliqué que lorsqu’ils se sont présentés sur les lieux, les victimes étaient nues, couvertes de terre et, visiblement intoxiqués. Il a rapidement investigué l’ensemble de la situation et les ambulanciers ont agi conséquemment dans les circonstances.

Bien qu’une 3e personne présentait des signes similaires d’intoxication, mais de moindre importance, l’ambulancier a du faire signer à cette tierce personne un refus de traitement. Cette jeune femme alléguait ne pas avoir besoin de soins malgré des vomissements importants, informations et états de santé qu’ils ont soigneusement ajoutés à leurs rapports et présenté au tribunal ce vendredi matin.

Lors du transport il a été permis d’apprendre qu’en plus de vomissements de la part de Mme Théberge, elle reprenait connaissance quelque peu. Quant à madame Lavigne, son état semblait beaucoup plus précaire car elle présentait des signes d’état de choc important, avec respiration rapide et une déshydratation importante. Son état de conscience se limitait à quelques respirations et gémissements selon leurs examens et les informations contenues dans leur rapport.

Arrivée à Sainte-Croix

Pour sa part, Dr Daniel Lafleur urgentologue, a quant à lui lors de son interrogatoire, longuement expliqué dans les détails, l’état de santé des 2 victimes lors de leurs arrivées à l’urgence de Drummondville. «Quant à Mme Théberge, explique-t-il, son cas a été jugé critique et elle a échappé de peu à une détérioration de santé certaine.»

Ensuite, longuement interrogé sur l’état de santé de Mme Lavigne, il explique la détérioration rapide de l’état de cette dernière après son arrivée. Elle a dû recevoir plus de 12 litres de liquide en moins de 3 heures. Il précise que devant son état de déshydratation avancé, il a en ultime recours dû lui prodiguer une hydratation intra-osseuse, soit directement dans la moelle osseuse, afin de tenter d’hydrater celle-ci.

Il s’agit d’une technique d’hydratation utilisée ultimement et très rarement. De mémoire tout au long de sa profession, il a pratiqué cette technique qu’à 2 ou 3 reprises, mais devant l’état de cette dernière qui se dégradait rapidement, il n’a eu d’autres choix que de procéder ainsi.

Enfin, l’urgentologue explique que les complications ont rapidement miné l‘état de santé de la victime qui a vu l’ensemble de ces organes vitaux l’abandonner. Ces vaisseaux sanguins ont été atteints par la déshydratation. Rapidement les organes vitaux furent touchés comme le foie, les reins qui cessaient de fonctionner et enfin, le cerveau a été atteint.

À un certain moment, Mme Lavigne a commencé à présenter des saignements importants à la suite des traumatismes internes subis. « La victime a par la suite été conduite au CH de Sherbrooke où son décès a été constaté. »

 

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