La police de Trois-Rivières résout une série de vols

Par Claudia Berthiaume
La Sécurité publique de Trois-Rivières (SPTR) a mis la main au collet d'une présumée voleuse en série pendant le temps des Fêtes. Elle a comparu au palais de justice de Trois-Rivières mercredi dernier, puis a été relâchée vendredi.
La femme de 45 ans a été arrêtée le 20 décembre dernier, en possession d’une cagoule et d'un couteau de cuisine. Elle aurait utilisé ces articles afin de commettre un vol qualifié au restaurant Théo, situé sur le boulevard Gene-H.-Kruger. Les policiers l’avaient alors relâchée, sur promesse de comparaître.
Au terme d'une enquête concernant un autre vol, cette fois au motel Deauville, qui se trouve à quelques centaines de mètres du restaurant Théo, la SPTR a rencontré à nouveau la suspecte. Si l’accusée n’était pas impliquée dans ce larcin, un lien a toutefois été établi entre les évènements du 20 décembre et deux autres délits semblables, commis au centre-ville, le 10 novembre dernier.
Un de ces incidents avait même fait une blessée, une jeune femme qui se cherchait un taxi sur la rue Badeaux à la fermeture des bars. Cette dernière avait eu le visage lacéré par une lame alors qu'elle était maintenue au sol par son assaillant, qui lui demandait de l’argent.
Accusations et conditions
Linda Laprise a donc été formellement inculpée pour ces trois vols qualifiés. Des accusations de voies de fait, de voies de fait causant des lésions corporelles et de port d’un déguisement dans l’intention de commettre un acte criminel ont également été déposées contre la prévenue. Mme Laprise possède des antécédents en semblable matière, qui remontent à 1996.
L'accusée a été remise en liberté par la juge Guylaine Tremblay, mais elle devra toutefois respecter de nombreuses conditions. Elle est entre autres soumise à un couvre-feu entre 21 h et 6 h, il lui est interdit de consommer toute boisson alcoolique ou d’en avoir en sa possession, toute comme elle ne doit pas faire usage ou posséder de drogue. L’accusée ne peut détenir aucune arme offensive, incluant les armes blanches, elle doit prendre rendez-vous à Domrémy, prendre sa médication telle que prescrite et être suivie par un travailleur social. Finalement, la présumée voleuse ne doit pas entrer en communication avec les victimes et un de ses proches, qui pourrait être impliqué dans le vol du motel Deauville. Des accusations devraient d’ailleurs être déposées en ce sens dans les prochains jours.
Linda Laprise doit revenir devant le tribunal le 3 mars prochain.
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