Une nouvelle porte d’entrée pour les trafiquants?

Par TVA Nouvelles – Jonathan Roberge
L’importante saisie de drogue effectuée le 25 octobre dernier, sur un navire amarré au port de Bécancour, n’était pas la première, selon ce qu’a appris TVA Nouvelles.
L’Agence des services frontaliers du Canada a annoncé mardi qu’elle avait saisi quelque 200 kilogrammes de marijuana, et près de cinq kilogrammes de haschich à bord du Low Lands Opal, un navire jamaïcain.
Il s’agit d’une grosse quantité selon Jacqueline Roby de l’Agence des services frontaliers du Canada. « Toute cette drogue ne se retrouvera pas dans la rue et dans la collectivité et ça nous rend fiers », dit-elle.
Selon TVA Nouvelles, d’autres cargaisons de drogues ont été découvertes deux semaines auparavant, toujours au port de Bécancour. Des boites métalliques ont été trouvées dans l’eau alors qu’on s’affairait à des travaux de dragage. « Est-ce que Bécancour dispose des mêmes effectifs que Montréal, Québec ou Trois-Rivières? La réponse est non… sauf qu’il y a de la surveillance et heureusement, la méthode d'importation qui semble avoir été utilisée n'est pas inhabituelle », selon François Doré, ex-policier de la Sûreté du Québec.
Tout récemment, un important trafiquant de drogues du clan des « narcotorpilles » racontait de quelle façon il est parvenu à faire entrer au pays des centaines de kilos de cocaïne en provenance de la Colombie. «Ils ont installé des torpilles, qu'ils ont soudées sous la ligne de flottaison du navire. Ils profitaient du fait que le navire était au port pour décrocher ça avec une équipe de plongeurs qui dissimulaient la drogue ailleurs. C’est une méthode connue », relate François Doré.
Ce réseau importait la drogue par différents ports, dont celui de Sept-Îles. Selon plusieurs sources policières, les installations de Baie-Comeau sont aussi utilisées de façons régulières.
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