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Le policier Ricard acquitté

durée 15h53
17 octobre 2013
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Par Claudia Berthiaume
TROIS-RIVIÈRES - 

Steve Ricard, un policier de la Sécurité publique de Trois-Rivières, a été acquitté, jeudi matin, au palais de justice de Trois-Rivières, d’une accusation de voies de fait causant des lésions. Selon ses dires, le juge n’a accordé aucune crédibilité au témoignage de la victime, un homme ayant plusieurs antécédents criminels.

Dans un jugement étoffé rappelant les faits et les nombreux témoignages entendus, le magistrat a statué que l’agent Ricard a agi légitimement et avec la force nécessaire lors de l’arrestation de Martin Massicotte, en juin 2011.

Le plaignant, qui était fortement intoxiqué par la drogue et l’alcool, aurait tenté de cracher au visage du policier à son arrivée au poste. Ce dernier lui a alors asséné un coup de poing pour l’en empêcher. Massicotte était néanmoins déjà blessé au visage avant cet incident.

Là où les témoignages divergent, c’est que la victime affirme que son visage ensanglanté résulte d’autres coups provenant du policier. L’agent Ricard et son coéquipier soutiennent, quant à eux, que le plaignant a plutôt chuté à l’entrée du quartier général. C’est à ce moment qu’il se serait fracturé le nez.

Crédibilité mise en doute

Le juge a conclu que l’agent Ricard a dû réagir rapidement, dans le feu de l’action, pour se protéger. «Le geste de la victime représentait un danger imminent pour le policier, ce qui justifie sa réaction rapide», a-t-il souligné. Il a retenu la version des policiers, précisant au passage qu’il «n’accordait aucune, mais alors vraiment aucune crédibilité» à la victime, qui a avoué avoir de l’animosité envers la profession policière dans son ensemble.

Le juge a ajouté que le témoignage de Massicotte était truffé de contradictions et d’incohérence. «Autant il y a de témoignages de Massicotte, autant il y a de versions des faits», a-t-il noté.

Steve Ricard, qui était affecté à des charges administratives depuis le début des procédures judiciaires, pourra donc retourner sur le terrain.

Le capitaine à l’éthique et au développement de la Sécurité publique de Trois-Rivières, Réjean Vivier, était présent dans la salle d’audience au moment du jugement. «La justice à suivi son cours. Nous allons prendre les dispositions en conséquence pour ramener l’agent Ricard dans son équipe de travail sur le terrain», a-t-il déclaré.

Le syndicat des policiers de Trois-Rivières et le policier Ricard se sont refusés à tout commentaire.

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