Porno juvénile : La cause de Vincent Bouchard reportée en mars

Par Guy Latour
Le dossier de Vincent Bouchard et Sonia Boivin, deux enseignants accusés de production et distribution de pornographie juvénile, a été de nouveau reporté au 14 mars prochain, au Palais de justice de Joliette.
Au moment de leur arrestation, le 7 décembre 2011, Vincent Bouchard était enseignant l’Académie des Estacades de Trois-Rivières, alors que Sonia Boivin, était en congé de maladie comme enseignante en arts plastiques à la Polyvalente Barthélémy-Joliette.
L’homme de 34 ans de Trois-Rivières et la femme de 36 ans, de Notre-Dame-des-Prairies, ont fait un bref passage devant le juge François Landry, le 24 janvier.
Les avocats des deux accusés, Me Johnny Bianchi pour Mme Boivin, et Me Eddy Ménard, pour M.Bouchard ont demandé leur report de la cause, puisqu’il n’ont reçu le reste de la communication de la preuve, il a quelques jours à peine. Ces nouveaux éléments ont remis, via cd-rom, par la procureure de la Couronne au dossier, Me Roxanne Gagné.
« Je veux prendre connaissance de ces nouveaux éléments avec mon client avant de prendre position dans cette affaire », a indiqué M.Ménard qui représentait Vincent Bouchard à sa sortie de l’audience du 24 janvier.
Outre les accusations de production et distribution de pornographie juvénile, les deux suspects font aussi face à des chefs de d’avoir communiqué via un ordinateur avec une personne non-identifiée de moins de 16 ans en vue de faciliter la perpétration de contact sexuel ou d’incitation à des contacts sexuel ainsi que d’incitation à des contacts sexuels sur une personne de moins de 16 ans.
Rappelons que les deux enseignants sont suspendus de leurs fonctions depuis leur mise en accusation.
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