Début du procès de Stéphane Abran
TROIS-RIVIÈRES -
Le procès pour agression sexuelle, attouchements sexuels et incitation à des contacts sexuels de Stéphane Abran, président du syndicat des enseignants et enseignantes de la commission scolaire de la Riveraine, s’est ouvert mardi matin avec le témoignage de la présumée victime.
Le jeune garçon étant mineur, une ordonnance de non-publication protège son identité. Il ne s’agit toutefois pas d’un élève de l’école secondaire Jean-Nicolet, là où travaillait M. Abran. Celui-ci n’enseigne plus depuis le début des procédures judiciaires.
Interrogé par la procureure de la Couronne, le jeune garçon a affirmé s’être prêté à une vingtaine de séances de masturbation en compagnie d’Abran, entre mars 2010 et la mi-août de la même année. À quelques occasions, l’enseignant aurait été jusqu’à pratiquer des fellations à l’endroit de la présumée victime. Celui-ci avait 11 ans au moment des événements allégués. Il aurait déclaré à Stéphane Abran vouloir cesser ces gestes à la mi-août 2010.
En février 2011, Abran aurait toutefois de nouveau incité le jeune garçon à se prêter à ce genre de geste. Ce serait à la suite de cet ultime épisode que le jeune l’a dénoncé.
L’avocate de Stéphane Abran a ensuite contre interrogé la présumée victime. D’autres témoins étaient attendus à la barre mardi après-midi.
Stéphane Abran n’en est pas à ses premières accusations en matières sexuelles. Au début des années 2000, il avait été accusé d’agression sexuelle sur deux mineurs dont il s’était occupé dans les années 1980 et 1990. Il avait été acquitté pour insuffisance de preuves.
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