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Horreurs à Wemotaci: Jean-Paul Néashish comparaît

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22 mai 2012
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Par Marie-Pier Cloutier / TVA Nouvelles
WEMOTACI - 

TVA Nouvelles levait le voile, il y a un mois, sur un véritable calvaire qui a duré des années sur la réserve autochtone de Wemotaci. D'anciens hauts dirigeants sont accusés d'avoir agressé sexuellement des femmes et des enfants au sein de la communauté. L'un d’eux a comparu mardi, au Palais de justice de La Tuque.

La comparution de l'ex-chef de police de la réserve, Jean-Paul Néashish, n'a duré que quelques minutes.

« Mon avocat m'a dit de ne pas parler à personne ni aux enquêteurs, ni aux policiers, ni aux journalistes », a lancé l'accusé, avant d'ajouter qu'il était « trop tôt pour savoir s'il entendait ou non plaider non coupable ».

L'ancien haut dirigeant fait face à des accusations de grossière indécence et d'attentat à la pudeur sur des femmes et des mineures. À l'époque, le terme « agression sexuelle » n'existait toujours pas.

Nombre de victimes revu à la hausse

Est-ce la pointe de l'iceberg ? La question se pose. Il y à peine un mois, les autorités parlaient de deux victimes et de méfaits commis entre 1970 et 1973. Or, voilà qu'on apprend que non seulement le nombre d'accusés augmente, mais la liste des victimes s'allonge.

« Il y a 10 chefs de déposés contre quatre victimes d'âge mineures au moment des évènements et les faits reprochés s'échelonnent jusqu'en 2006 », a précisé le procureur de la Couronne, Me Julien Beauchamp.

Accusé suspendu avec solde

L'accusé a travaillé au conseil de la nation atikamekw jusqu'en février dernier, moment où il a été relevé de ses fonctions avec solde. Ironiquement, l'organisme s'occupe, entre autres, des relations d'aide avec la communauté, mais personne ne veut commenter ce dossier jugé trop délicat. Le responsable des communications du centre est le frère de l'accusé.

Jean-Paul Néashish doit revenir en cour le 11 juin prochain, d'ici là, il retourne vivre sur la réserve moyennant plusieurs conditions, dont celles de ne pas entrer en contact avec ses présumés complices. L'un d'eux, Marcel Boivin, qui est l'ancien chef de bande, doit comparaître le 22 juin prochain.

 

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