Poursuite Dubé-Lamarre: les parties devant le juge
Par Guillaume Jacob
Les procureurs des différentes parties impliquées dans la poursuite de Steve Dubé et Alain Lamarre, ex-dirigeants des Fêtes du 375e anniversaire de Trois-Rivières, se sont présentés devant le juge mardi matin pour convenir des dates de procédure.
Ainsi, si tout va comme prévu, la date du procès devrait être connue le 10 juillet prochain. D’ici là, les procureurs de la Ville de Trois-Rivières, de la corporation de l’Amphithéâtre, des conseillers du Groupe des sept ainsi que de la vérificatrice générale, tous visés par la poursuite, procéderont aux interrogatoires de MM. Dubé et Lamarre les 7 et 8 juin.
Les deux ex-dirigeants des Fêtes du 375e poursuivent ces parties pour atteinte à leur réputation. Ils réclament un total de 1 680 000 $ de dommages. Ils prétendent avoir subi depuis plus d’un an « les conséquences et contrecoups de nombreuses accusations sans fondement, de négligence, de mauvaise foi, d’acharnement et de propos diffamatoires à leur endroit », tel qu’écrit dans le communiqué émis lors du dépôt de leur poursuite.
Le directeur général et le directeur général adjoint de la corporation de l’Amphithéâtre avaient été suspendus de leur fonction après que des irrégularités eurent été décelées dans la gestion des Fêtes du 375e.
Défense orale
Le procureur des conseillers du Groupe des sept, Me Sébastien Laprise, a tenté en vain de convaincre le juge Richard de la nécessité de produire une défense écrite. Selon lui, faire reposer son plaidoyer sur une seule présentation orale, comme il est coutume dans ce genre de dossier, causerait préjudices à ses clients.
De par le caractère public et politique de cette affaire, Me Laprise soutient que de déposer une défense écrite au dossier de cour aurait permis aux conseillers municipaux de fournir des explications au public. Depuis le début de cette affaire, ceux-ci s’abstiennent de commenter pour ne pas porter atteinte au processus judiciaire.
« Ça fait partie de leur devoir d’élu de justifier leurs décisions sur la place publique. Pour l’instant, ils sont bâillonnés par le processus », a plaidé l’avocat. Le juge Richard a toutefois rejeté cette demande, ne décelant pas un réel préjudice.
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