Incendie à Grand-Mère : un homme l'a échappé belle

Par Fannie Brouillette
Un homme de 21 ans doit la vie à quatre pompiers de Shawinigan. Sans l'intervention de ces derniers, il aurait très certainement péri dans l'incendie de son logement de la 8e Avenue, survenu mercredi dernier à Grand-Mère.
Les flammes se sont déclarées peu après 4h mercredi matin. La première équipe arrivée sur les lieux, formée du capitaine Pierre Hébert, de Réjean St-Pierre, Jérôme Martineau et Maxime Quirion, s'est précipitée au secours du jeune homme.
Selon le directeur du service de sécurité incendie de Shawinigan, François Lelièvre, des voisins auraient demandé au jeune homme, qui demeurait au premier étage, de sauter de sa fenêtre, ce qu'il aurait refusé.
Il serait ensuite retourné à l'intérieur de l'appartement, où il a perdu conscience.
Trois pompiers sont entrés dans le logement, alors que le quatrième contrôlait l'intervention à partir du véhicule.
« À leur arrivée, ils entendaient les cris de la victime. Quand ils ont réussi à la rejoindre, elle était inconsciente, mais respirait encore. C'était une question de secondes ou de très courtes minutes avant que le décès ne survienne », explique François Lelièvre.
En entrant dans le logement, les trois pompiers ont dû commencer par éteindre une partie des flammes avant de rejoindre la victime.
« Quand les pompiers sont arrivés dans le logement, l'embrasement était généralisé à la cuisine et au salon. La victime a été retrouvée inconsciente près de la porte de sa chambre », explique François Lelièvre.
Il n'y a aucun doute : l'homme serait mort si les pompiers n'étaient pas intervenus. « C'est certain que sans l'intervention rapide pour sortir l'homme rapidement, il serait décédé », poursuit M. Lelièvre.
La victime a été conduite au Centre des grands brûlés à Québec pour y soigner des blessures importantes. Selon François Lelièvre, elle a été gravement intoxiquée par la fumée et pourrait souffrir de sévères lésions internes causées par la chaleur. Au moment d'écrire ces lignes, on craignait toujours pour sa vie.
Un événement rare
Au Service de sécurité incendie de Shawinigan, un tel sauvetage n'arrive que rarement.
« Il arrive parfois qu'un pompier aide une personne à sortir d'une résidence en flammes, mais elle aurait peut-être été en mesure de sortir par elle-même quand même. Dans ce cas-ci, c'était certain que l'homme ne survivait pas », mentionne le directeur.
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