L’éducation vue par les 3 sœurs
Par Salle des nouvelles
Trois panelistes de diverses origines : Sonia Chachai (Attikamek et Élue au conseil de bande d'Obedjiwan); Alhassania Khouiyi (Québécoise d’origine Marocaine et Conseillère aux activités étudiantes de l'UQTR); Saphia Arhzaf (Québécoise métissée marocaine et candidate de deuxième année à la maîtrise en communication internationale et interculturelle, spécialisée dans l'approche féministe critique), se sont réunies à Trois-Rivières le jeudi 15 novembre pour nous parler de l’éducation.
Les «Trois soeurs» représentent d’abord une technique agricole de culture complémentaire, la courge le haricot et le maïs s’entraident pour grandir ensemble et forment ainsi une symbolique forte en solidarité et en diversité. Ce sont ces symboles qui sont représentés par l’union des femmes autochtones, allochtones et les femmes issues de l’immigration. Aujourd'hui, elles s’unissent dans un esprit féministe pour acquérir davantage de droits dans les sphères politiques, sociales, environnementales et professionnelles au Québec et dans le monde.
Cet événement a été animé par Annabelle Caron, agente de développement au CS3R. Les panélistes se sont questionnées sur les solutions à adopter pour faciliter l’intégration des femmes issues des minorités. Le plus important, ont dit les panélistes, c’est le respect de l’Autre. La question douloureuse des pensionnats autochtones a été abordée comme ligne de fracture entre autochtones et allochtones soulevant le problème de la souffrance héritée. La soirée s’est conclue sur un appel à militer pour l’éducation des femmes comme moyen d’amélioration de leurs conditions de vie.
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