Projet de fusion: La Fédération des Commissions scolaires du Québec réserve ses commentaires
Québec - C’est avec étonnement et inquiétude que la Fédération des commissions scolaires du Québec (FCSQ) apprend par les médias, quelques heures avant une rencontre de la Table Québec – Commissions scolaires, les détails d’un scénario de fusions des commissions scolaires envisagé par le gouvernement.
La FCSQ s’attend donc, lors de cette rencontre, que le ministre confirme ces informations et, surtout, qu’il explique ses choix. La présidente de la Fédération Josée Bouchard, a principalement deux questions à lui poser :
- Dans quelle mesure y a-t-il des économies à faire avec ces fusions?
- Comment s’assurer que toutes les modifications de structures, qui prendront des années à mettre en place, assureront le maintien des services de qualité aux élèves?
La Mauricie épargnée?
Dans les scénarios proposés, il semble bien que la Mauricie serait épargnée dans ce vase projet de réorganisation. Une rencontre entre les commissions scolaires et la Fédération est prévue pour le jeudi 20 novembre. Les responsables sont actuellement portés à ne pas trop tergiverser sur les cénarios sur la table, ayant peu d'information pour le moment.
Influences possibles et souhaitées
Cela dit, le ministre a toujours affirmé que le réseau aurait la possibilité de réagir et d’influencer les choses. C’est pourquoi la FCSQ attendra de discuter avec ses membres réunis en conseil général demain avant de faire connaître sa position officielle.
Il faut avouer qu'à la lumière du faible taux de participation aux dernières élections, la FCSQ réitère sa demande au gouvernement de tenir les prochaines élections scolaires simultanément avec celles du municipal.
Selon Mme Bouchard, les déclarations des dernières semaines ont pu également semer la confusion et démotiver les gens à se déplacer pour aller voter. « Quand on répète à profusion que l'avenir des commissions scolaires est incertain, il ne faut peut-être pas se surprendre que les gens ne sortent pas voter le jour des élections ».
Pour la FCSQ, le Québec doit se donner les moyens de maintenir ses acquis démocratiques. « Si on devait éliminer les élus scolaires sur la simple base du taux de participation et non de la tâche qu'ils accomplissent, je crains qu’éventuellement, ce soit l'ensemble des élus au Québec qui se trouvent dans la même situation », a affirmé Josée Bouchard.
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