«Mon but était de gagner des rondes» -Mikaël Zewski

Par Joany Dufresne
Mikaël Zewski a pris son temps contre Krysztof Szot, samedi soir à Montréal, pour finalement l’emporter par K.-O. technique en septième ronde.
«Je voulais que dans sa tête il n’ait aucune chance de gagner», a confié Zewski après sa 23e victoire en carrière chez les professionnels.
Le Trifluvien ne s’attendait pas à ce que son adversaire cède facilement sous ses coups. Après l’avoir atteint au visage à quelques reprises lors des premières rondes, il a ralenti la cadence, cherchant des angles différents et des petits coups auxquels Szot n’était pas habitué.
«Au sixième ronde, j’ai ouvert la machine un peu. Il a perdu son protège-dents plusieurs fois. Je savais que le K.-O. s’en venait. Le combat était planifié pour huit rondes, donc il ne fallait pas que j’envenime les choses trop vite au début du combat», explique le boxeur québécois.
Comme il gagnait des rondes, Zewski a pris le temps de s’installer. Le plus difficile pour lui a été de sans cesse devoir attaquer Krysztof Szot, comme ce dernier n’osait pas prendre de risques. Puis avec acharnement, le Québécois a fini par forcer le Polonais à abandonner après qu’il est trouvé le sol.
«Je l’ai vu affronter des durs cogneurs et jamais il n’était allé au plancher. Ce soir, il y est allé à quelques reprises», mentionne Mikaël Zewski.
Meilleur scénario
Zewski n’aurait pu rêver d’un meilleur scénario pour ce combat. En forçant la tenue d’une septième ronde, il a appris à gérer le combat, à prendre son temps et à attendre les opportunités.
«Mon but était de gagner des rondes pour m’habituer. Je voulais voir si j’étais capable de garder le tempo. À la fin du combat, j’avais encore de l’énergie pour me battre jusqu’à 12 rondes», confie le boxeur de Trois-Rivières.
Avec ce 18e K.-O. en carrière, Mikaël Zewski souhaite maintenant passer à la prochaine étape. Juste avant d’embarquer dans l’arène, il a su qu’il était maintenant classé 12e dans la North American Boxing Organization (NABO). Il est donc éligible pour un titre.
«Ça va venir assez vite», avoue-t-il.
Que ce soit pour une ceinture nord-américaine, intercontinentale ou internationale, Zewski se dit prêt.