La destination équestre par excellence

Par Joany Dufresne
Si les gens connaissent la MRC de Mékinac pour le célèbre Festival western de St-Tite, ils ont tout intérêt à découvrir la région qui, grâce à plus de 200 km de sentiers et ses installations diverses, est la destination équestre par excellence au Québec.
Chaque année au mois de septembre, la MRC de Mékinac vibre au rythme du Festival western de St-Tite. Plus d’un demi-million de visiteurs parcourent annuellement les rues de la petite ville pour partager leur amour des chevaux.
Si cet évènement réunit des passionnés de partout à travers la province, le Centre de développement (CLD) Mékinac souhaite en faire tout autant sur l’ensemble de son territoire.
Depuis 2012, un plan stratégique de développement équestre a été mis en place. Parmi les objectifs du CLD se trouve le désir de faire de la MRC de Mékinac la destination équestre par excellence au Québec.
«Les gens connaissent Tadoussac pour les baleines. Et bien on veut que Mékinac le soit pour les chevaux», confie Frédéric Lamothe, agent de développement local au CLD Mékinac.
En selle!
En date d’aujourd’hui, plus de 220 km de sentiers équestres sillonnent le territoire de Mékinac. Et ce nombre ne cesse d’augmenter. En grande majorité, les sentiers sont accessibles à la selle et en voiture. Il n’y a qu’un seul inconvénient: ils ne sont pas ouverts l’hiver, pour le moment.
«Nous n’avons pas de surfaceuse, donc ce sont des sentiers trois saisons. Mais nous travaillons à la structuration de ce service et au fil des années, ils se seront accessibles quatre saisons», spécifie M. Lamothe.
Afin de faciliter les déplacements des cavaliers, deux haltes ont été construites à St-Séverin et Hérouxville. Le CLD aimerait éventuellement en construire une dans chacune des municipalités de son territoire.
Respectivement jumelées au Relais de la Station et au Camp Val Notre-Dame, ces haltes proposent divers services aux cavaliers notamment une aire de repos pour les chevaux, un restaurant et de l’hébergement.
Si les gens ne se trouvent pas dans les parages de ces haltes, des services similaires sont offerts dans différents ranchs tels que celui de la Terre de l’ancêtre.
«Nous aimerions que les gens puissent partir en randonnée pour plusieurs journées. Avec quelques dollars en poche seulement, ils partent à dos de cheval et ils pourraient trouver sur leur chemin tout ce qu’il faut pour se loger et se nourrir», avoue l’employé du CLD Mékinac.
Pour l’instant, ce genre de voyage n’est réaliste que sur une courte distance. Mais déjà, l’organisme travaille sur le prolongement des sentiers jusqu’au Lac-aux-Sables et St-Adelphe.
«On veut que chacune des municipalités soit reliée par les sentiers pour que les gens fassent le tour de la région lors d’une randonnée sur plusieurs journées», mentionne M. Lamothe.
Vivre dans Mékinac
Avec la création d’attraits touristiques équestres tels qu’un musée western, le CLD souhaite que les gens restent plus longtemps dans Mékinac, et que certains mêmes s’y établissent avec leurs bêtes.
«Les chevaux ce n’est pas une passion que lors des 10 jours du Festival western. Ce l’est à longueur d’année dans Mékinac», affirme Frédéric Lamothe.
Pour plus d’informations sur les sentiers et les entreprises équestres de la MRC de Mékinac, vous pouvez visiter le www.tourismemekinac.com/sentiers-equestres et le www.cldmekinac.com.
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