Les Warriors remportent un duel de gardiens

Par Nicolas Ducharme
Les spectateurs qui se sont déplacés au Colisée de Trois-Rivières, vendredi soir, ont eu droit à un duel entre deux portiers en grande forme. La fusillade a été requise et les Warriors de Waterloo sont parvenus à vaincre les Patriotes de l’UQTR 2-1.
Du côté de Waterloo, le gardien Keaton Hartigan a tout simplement été incroyable, stoppant 38 des 39 lancers dirigés vers lui. Il n’a cédé qu’à une seule reprise, en milieu de deuxième période, sur un tir de Maxime Robichaud qui a été dévié devant le filet par Maxime Gravel.
« C’était dans notre plan de match de les forcer à tirer de l’extérieur et les tenir loin du filet. Il y a beaucoup de talent chez l’UQTR », soulignait l’entraîneur-chef des Warriors, Brian Bourque, après la partie.
Dans le filet adverse, Marc-Antoine Gélinas s’est lui aussi dressé devant les 29 tirs des attaquants ontariens. Celui-ci n’a cédé qu’à une reprise, alors qu’il restait que 125 secondes à faire au troisième engagement, sur un tir de Kirt Hill dans le haut du filet sur une mise en jeu.
« (Olivier) Donovan n’a perdu qu’une seule mise en jeu de la période, et c’était celle-là. On dirait que les astres étaient alignés pour qu’ils nous battent. Les gars ont bien travaillé et sont resté vif, mais un seul moment d’inattention et ils sont parvenus à marquer. »
La prolongation fut requise et encore une fois, Hartigan s’est avéré être le meilleur de son équipe, bloquant cinq tirs. En plus, les Patriotes n’ont pas réussi à profiter d’un avantage numérique lors des cinq minutes de temps supplémentaire.
En fusillade, Justin Larson et Andy Smith ont battu Gélinas à l’aide de tirs du poignet pour donner la victoire aux Warriors.
Après la rencontre, Gilles Bouchard avouait avoir trouvé le duel frustrant. « On avait demandé aux gars de travailler, et c’est ce qu’ils ont fait. Mais l’histoire du match, c’est que nous avons manqué de finition. Nous avons gardé les Warriors en vie. »
Chose rare au hockey universitaire, une bagarre impliquant les cinq joueurs sur la patinoire a éclaté en milieu de deuxième période après que Kirt Hill ait frappé le gardien Marc-Antoine Gélinas. Pourtant, il n’y avait pas de mauvais sang entre les deux formations, puisque celles-ci ne s’étaient pas affrontées depuis 20 ans.
Les Patriotes auront la chance de se reprendre dans moins de 24 heures. Samedi, ils feront face aux Badgers de Brock, une formation qui, sur papier, est beaucoup moins talentueuse que la troupe de Bouchard. Toutefois, l’année dernière, les Ontariens avaient servi une sévère correction aux Trifluviens, l’emportant 6-2. Parions que les locaux voudront se reprendre de cette affreuse défaite. La rencontre s’amorcera à 14h.
Pour partager votre opinion vous devez être connecté.