Camirand cherchera à engraisser son record

Par Nicolas Ducharme
Marc-Antoine Camirand s’en promet pour la 43e présentation du Grand Prix de Trois-Rivières. Il disposera de quatre opportunités d’améliorer son record de neuf triomphes sur le tracé trifluvien.
Pour le natif de Saint-Léonard-d’Aston, les rues de Trois-Rivières n’ont plus de secrets. Pour lui, c’est comme sauter dans une vieille paire de pantoufles.
« Je crois que je pourrais gagner dans n’importe quelle voiture sur ce tracé. J’ai tout le temps eu la chance de me battre pour la victoire. C’est un circuit qui est fait pour mon style de conduite. Plusieurs pilotes n’aiment pas les murs rapprochés, mais moi, je ne les vois même pas. »
Cette année, le pilote de 33 ans sera en action à quatre reprises lors du week-end, ce qui représente un record pour tout pilote confondu. Il prendra part à deux courses en Canadian Touring Car Championship (CTCC) et en Championnat canadien de SuperCar.
« Je veux essayer d’accentuer mon avance pour éviter qu’Andrew Ranger me rattrape. C’est Jacques Bienvenue qui est derrière moi, mais il devra sortir de la retraite pour me battre », lance-t-il à la blague à propos du coureur de 74 ans.
Cette saison en CTCC, Camirand a remporté quatre courses en six sorties. Faute de budget, il ne peut toutefois pas se battre pour le championnat des pilotes, puisqu’il a dû s’absenter de quatre épreuves.
Le NASCAR attendra
Camirand aurait même pu prendre part à une cinquième course lors du week-end du Grand Prix, puisqu’il est passé bien près de se dénicher un volant dans la série NASCAR Canadian Tire. Il a toutefois préféré tourner les talons au dernier moment.
« Ça n’a pas fonctionné. C’était à deux doigts de se faire, mais on m’offrait seulement une voiture moyenne. Ce que je voulais, c’est une automobile capable de se battre parmi les premiers », explique le Léonardois.
Lorsqu’on discute avec lui, on sent que l’aventure NASCAR le chicote de plus en plus et que le jour n’est pas loin où il sautera dans un de ces monstrueux bolides.
« En NASCAR, c’est beaucoup plus facile de trouver des commanditaires, puisqu’il y a davantage de visibilité. Que ce soit à Montréal ou Trois-Rivières, c’est une des séries qui a le plus d’importance. À l’âge que j’ai, c’est difficile de faire une carrière à temps plein. Mais il me reste encore plusieurs années de course et je veux les maximiser. Le NASCAR pourrait lui donner un second souffle », a-t-il souligné.
Son engagement ne serait toutefois pas à temps plein, puisqu’il préférerait disputer les courses sur circuit routier en NASCAR ainsi que le calendrier complet du CTCC.
« Mon projet est de m’acheter une voiture, puisqu’une location coûte 25 000 $ et à la fin du week-end, il ne reste plus rien. Avec 45 000 $, je pourrais parvenir à avoir une bonne automobile, et c’est pourquoi je regarde de ce côté. »
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