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En raison des coûts élevés

Près du quart des Canadiens coupent dans leurs médicaments, selon un sondage

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14 février 2024
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Par La Presse Canadienne

Faute d'une assurance, 22 % des Canadiens ont coupé leurs comprimés, sauté des doses ou n'ont pas renouvelé une ordonnance en raison du coût des médicaments, rapporte un nouveau sondage. À la lumière de ces résultats, Cœur + AVC et la Société canadienne du cancer exhortent le gouvernement fédéral à adopter dès maintenant un régime national d’assurance-médicaments. 

Le sondage réalisé par Léger révèle aussi qu'un Canadien sur dix atteint d'une maladie chronique s'est retrouvé à l'urgence puisque son état s'était détérioré en raison d'une incapacité à payer ses médicaments sur ordonnance. 

Ces résultats sont publiés alors que le Nouveau Parti démocratique menace de se retirer de l'entente avec le gouvernement libéral, selon laquelle il le soutient lors des votes clés à la Chambre des communes, s'il n'annonce pas un programme universel d'assurance-médicaments d'ici la fin du mois. 

L'entente initiale prévoyait l'adoption d'une Loi sur l’assurance-médicaments au Canada d'ici la fin de 2023, mais le NPD a accepté de donner un sursis aux libéraux, fixant au 1er mars la date limite d'un projet de loi pour une assurance-médicaments universelle. 

La majorité des Canadiens (82 %) croit d'ailleurs qu'il revient au gouvernement fédéral de veiller à ce que tous les citoyens bénéficient d'un régime d'assurance-médicaments, indique le sondage commandé par Cœur + AVC et la Société canadienne du cancer. 

Les deux organismes recommandent une approche progressive qui couvrirait d’abord les médicaments sur ordonnance vitaux, comme le préconise le rapport Hoskins sur l’assurance-médicaments publié par le gouvernement fédéral en 2019. 

Ce document révélait que 7,5 millions de Canadiens n’ont pas d’assurance pour leurs médicaments sur ordonnance ou une protection suffisante pour payer leurs médicaments.

Le contenu en santé de La Presse Canadienne obtient du financement grâce à un partenariat avec l’Association médicale canadienne. La Presse Canadienne est l’unique responsable des choix éditoriaux.

Katrine Desautels, La Presse Canadienne

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