Nous joindre
X
Rechercher
Publicité

Santé

Les hormones naturelles des femmes ont un effet protecteur sur leur cerveau

durée 10h00
21 novembre 2023
ici

commentaires

ici

likes

 

vues

imprimante
email
Par La Presse Canadienne

Les hormones naturelles produites par les femmes auraient un effet protecteur sur leur cerveau, selon ce que révèle une nouvelle étude menée par des chercheurs de l’Université de Sherbrooke.

D’après les résultats publiés dans la revue scientifique «Neurology», de l'Académie américaine de neurologie, plus longtemps une femme est exposée à ses hormones naturelles, moins les petits vaisseaux sanguins de son cerveau risquent de présenter des signes de maladie.

Ces constats n’ont rien d’anodin puisque de manière concrète, des vaisseaux sanguins cérébraux en bonne santé diminuent les risques de subir des accidents vasculaires cérébraux, de développer des troubles cognitifs ou encore de souffrir de maladies dégénératives.

L’article intitulé «Association of Cumulative Lifetime Exposure to Female Hormones With Cerebral Small Vessel Disease in Postmenopausal Women in the UK Biobank» a été publié la semaine dernière par la revue scientifique «Neurology», éditée par l'Académie américaine de neurologie.

Il est cosigné par six chercheurs, dont le professeur Kevin Whittigstall et son étudiante Samantha Côté, tous deux du Centre de recherche du Centre hospitalier universitaire de Sherbrooke.

Au cours de ses travaux, Samantha Côté, qui détient un doctorat en sciences des radiations et imagerie biomédicale, a observé un lien entre le taux de production d’œstrogène et de progestérone et le flux sanguin dans le cerveau des femmes. Elle s’est ensuite demandé si cela pouvait aussi avoir des effets à plus long terme.

Les chercheurs ont donc examiné des données concernant 9163 femmes en postménopause tirées de la UK-Biobank. Ils ont calculé le nombre d’années écoulées entre les premières menstruations au moment de la puberté et les dernières au moment de la ménopause.

Ils ont ensuite ajouté des facteurs au calcul, par exemple en ajoutant des années pour le nombre de grossesses ou en retranchant des années pour la prise de médicaments anovulants.

Il en résulte que les femmes profiteraient d’un effet protecteur clair à partir de 37 années d’exposition aux hormones naturelles. Puis, l’effet est augmenté par les années supplémentaires.

Comme la moyenne s’élève à 39 ans d’exposition aux hormones parmi les 9163 cas étudiés, il semble que bon nombre de femmes profitent de ces bénéfices.

Le contenu en santé de La Presse Canadienne obtient du financement grâce à un partenariat avec l’Association médicale canadienne. La Presse Canadienne est l’unique responsable des choix éditoriaux.

Ugo Giguère, La Presse Canadienne

RECOMMANDÉS POUR VOUS


Publié à 11h00

Pont Laviolette : Travaux intensifs du 19 au 22 septembre

Le ministère des Transports et de la Mobilité durable rappelle aux usagers de la route que des travaux intensifs sont prévus sur le pont Laviolette lors de la prochaine fin de semaine. Une seule voie de 3,2 m sera disponible par direction, du vendredi 19 septembre, 20 h, au lundi 22 septembre, 6 h 30. Les fermetures suivantes seront ...

Publié à 10h00

Un Trifluvien remporte le gros lot à La Poule aux œufs d’or

Le Trifluvien, Claude Manseau, a remporté le gros lot à l’émission La Poule aux œufs d’or du 14 septembre dernier. Le septuagénaire n'a pu s'empêché de s'exclamer d'un « J’en reviens pas! », après avoir découvert qu’il avait gagné un total de 487 000 $. La participation de M. Manseau à l'émission découle de la réception d'un courriel de ...

Publié à 9h00

Plus de 428 000 Québécois quittent les urgences sans avoir été soignés

Des centaines de milliers de Canadiens quittent chaque année les urgences sans avoir été soignés, une tendance qui continue de prendre de l'ampleur. Le Québec est la province qui compte le plus de patients qui repartent à la maison sans soins, et de très loin. Selon un rapport de l'Institut économique de Montréal (IEDM) publié jeudi, en ...