Nous joindre
X
Rechercher
Publicité

«Le cancer n'attend pas, pourquoi devriez-vous?»

Le dépistage préventif du cancer du côlon peut faire toute la différence

durée 16h10
28 février 2023
durée

Temps de lecture   :  

2 minutes

Par La Presse Canadienne

On estime que chaque jour 67 personnes reçoivent un diagnostic de cancer colorectal au Canada. Pour mettre toutes les chances de son côté face à cette maladie traitable et guérissable, le dépistage préventif demeure la clé, rappellent les experts.

Dans un communiqué transmis à l’occasion du mois de sensibilisation au cancer colorectal, en mars, l’organisme Cancer Colorectal Canada met de l’avant le slogan «Le cancer n'attend pas, pourquoi devriez-vous?».

Ce message vise à inviter le plus de gens possible à subir un test de dépistage. De manière générale, on recommande de répéter l’exercice tous les deux ans à partir de l’âge de 50 ans. Dans certains cas, selon l’historique familial notamment, il peut être suggéré par un médecin de commencer plus tôt.

De plus, en raison de la pandémie de COVID-19 qui a perturbé les activités médicales dans le réseau public, de nombreuses personnes ont négligé les tests préventifs au cours des dernières années. On insiste donc sur l’importance d’agir rapidement.

Comme c’est le cas dans la majorité des cancers, plus le diagnostic est précoce, plus les chances de guérison augmentent. On estime qu’en 2022 seulement, 5200 hommes et 4200 femmes sont morts des suites d’un cancer colorectal au Canada, selon les données de la Société canadienne du cancer. Il s’agirait de la quatrième forme de cancer la plus fréquente au pays.

Parmi les principaux symptômes à observer, on parle de présence de sang dans les selles ou de changement dans le calibre des selles, d’une longue période de constipation soudaine ou encore d’une perte d’appétit ou d’une perte de poids.

Dans la plupart des provinces canadiennes, il suffit de demander une trousse pour effectuer chez soi un prélèvement d’échantillon de selles. Puis, on dépose le tout dans un centre d’analyse afin de savoir s’il y a présence de sang. Au Québec, il faut d’abord obtenir une ordonnance d’un médecin pour avoir accès au test immunochimique de recherche de sang occulte dans les selles (RSOSi).

Le contenu en santé de La Presse Canadienne obtient du financement grâce à un partenariat avec l’Association médicale canadienne. La Presse Canadienne est l’unique responsable des choix éditoriaux.

Ugo Giguère, La Presse Canadienne

commentairesCommentaires

0

Pour partager votre opinion vous devez être connecté.

RECOMMANDÉS POUR VOUS


Une journée pour s'affranchir des diktats de la beauté

La Journée sans maquillage, qui a cours depuis plusieurs années, aura lieu ce mardi. Tête pensante derrière l'événement, le Collectif ÉquiLibre invite les personnes qui se maquillent à réfléchir à leurs motivations à le faire. «On ne dit pas aux gens d'arrêter de se maquiller, qu'ils le fassent par plaisir ou parce qu'ils ressentent une pression ...

durée Hier 10h00

Les feux et autres phénomènes météo extrêmes font grimper le coût de l'assurance

Les incendies de forêt qui affligent les résidents de l'Alberta et de la Nouvelle-Écosse font partie d'une tendance plus large qui fait grimper le coût de l'assurance habitation à mesure que les conditions météorologiques extrêmes deviennent plus courantes, observent des experts en assurance.  «Les primes au Canada augmentent depuis un certain ...

3 juin 2023

Les municipalités doivent faire preuve d'imagination pour recruter des sauveteurs

Aux prises avec un manque de personnel, les piscines publiques cherchent à recruter des sauveteurs, indique la Société de sauvetage. Une porte-parole de l'organisme, Stéphanie Bakalar, dit qu'il est habituellement difficile de recruter du personnel. Souvent, ce sont des emplois d'été qui attirent les élèves du secondaire âgés de 16 à 18 ans qui ...