Nous joindre
X
Rechercher
Publicité

Dans quelques jours

Les Forces armées aideront à la vaccination

durée 08h00
4 janvier 2022
ici

commentaires

ici

likes

 

vues

imprimante
email
Par La Presse Canadienne

Même si le ministre canadien de la Sécurité publique, Bill Blair, a annoncé lundi matin sur Twitter que «le personnel des Forces armées canadiennes commencera son déploiement aujourd’hui afin de soutenir la campagne de vaccination» du Québec, les troupes ne s’y attelleront vraiment que dans quelques jours.

«Nos équipes de reconnaissances effectuent une évaluation de la situation actuelle afin d’identifier les besoins spécifiques. Lorsque les reconnaissances seront complétées, nous serons en mesure de déployer le nombre approprié de militaires aux endroits ciblés par la province», a précisé le ministère de la Défense par courriel.

Les séances de familiarisation pour les militaires qui seront affectés à la campagne de vaccination pourraient commencer «dès demain», soit mardi. Ils pourront remplir des tâches logistiques comme l’accueil des visiteurs et la désinfection des surfaces.

Le ministère de la Santé et des services sociaux a confirmé par courriel lundi après−midi que «nous travaillons présentement en collaboration avec les Forces armées canadiennes à une évaluation du déploiement (nombre, sites, etc.). Les sites de vaccination retenus et les dates de déploiement seront déterminés une fois cette évaluation complétée.»

Le son de cloche est le même du côté du cabinet de la vice−première ministre et ministre de la Sécurité publique du Québec, Geneviève Guilbault. Par écrit, on a indiqué être «confiants que le personnel des Forces armées pourra aider nos opérations de vaccination dans les prochains jours».

Le grand retour des militaires

Le 21 décembre, la vice−première ministre Guilbault avait annoncé sur Twitter avoir «officiellement demandé au gouvernement fédéral l’assistance des (Forces canadiennes)» pour «contribuer à la vaccination de masse», ce à quoi le ministre Blair avait répondu qu’Ottawa travaillerait avec Québec en ce sens.

Durant la première vague de la pandémie, plus d’un millier de membres des Forces armées avaient été déployés dans les CHSLD de la province, devenus des hécatombes à cause de la propagation du virus et du manque de personnel, alors que de nombreux travailleurs de la santé tombaient malades.

Durant l’enquête de la coroner Géhane Kamel sur la COVID−19 en CHSLD, plusieurs témoins ont affirmé que l’arrivée des militaires avait représenté une grande bouffée d’air frais pour les travailleurs à bout de souffle.

Vacances et temps partiel

Pendant ce temps, plusieurs établissements de santé se préparent à suspendre certaines dispositions des conventions collectives afin de ne pas être engloutis par la vague Omicron.

«De nombreux établissements ont déposé des plans en vertu de (l’arrêté) 2020−007», a confirmé lundi le MSSS par écrit. 

Cette disposition a été créée en mars 2020 par la ministre de la Santé de l’époque, Danielle McCann, peu après que l’urgence sanitaire a été déclarée. Elle permet entre autres «l’annulation des vacances», «un déplacement temporaire» d’employés à des tâches qui ne sont pas les leurs, d’allonger la journée de travail à 12 heures et de donner aux employés à temps partiel une semaine de travail «équivalente au nombre d’heures d’une personne salariée à temps complet».

Le MSSS n’a pas précisé quels établissements sont concernés ni quels articles seront utilisés, mais a tenu à rappeler que cet arrêté «est une mesure de dernier recours, dans des endroits très critiques qui ont un niveau de délestage élevé».

Les hôpitaux des régions de Montréal et de la Capitale−Nationale sont particulièrement affectés par la vague Omicron, a−t−on mentionné.

―――

Cet article a été produit avec le soutien financier des Bourses Facebook et La Presse Canadienne pour les nouvelles.

Clara Descurninges, La Presse Canadienne

RECOMMANDÉS POUR VOUS


Publié hier à 15h00

Étude: peu de différence entre 7000 et 10 000 pas par jour

L'objectif bien connu de dix mille pas par jour n'offre que peu d'avantages pour la santé si on le compare à une cible de sept mille pas par jour, conclut une nouvelle revue systémique publiée par des chercheurs australiens. Oui, disent les auteurs, marcher dix mille pas par jour plutôt que sept mille réduit le risque de décès toutes causes ...

Publié le 31 juillet 2025

Hausse des décès du cancer du col de l'utérus chez les 35-44 ans au Canada

On observe une montée des décès du cancer du col de l'utérus chez certains groupes de femmes au Canada, en particulier les 35-44 ans. Le Dr Marc Steben, président du Congrès mondial sur les ITS et le VIH, qui se tenait à Montréal cette semaine, déplore que le Canada ne mette pas en place une stratégie nationale pour dépister le VPH, la principale ...

Publié le 31 juillet 2025

La population du Québec pourrait plafonner autour de 9,2 millions

La population québécoise pourrait plafonner autour de 9,2 millions au cours des prochaines décennies, selon l'Institut de la statistique du Québec (ISQ), qui revoit à la baisse ses perspectives démographiques pour la province. L'ISQ a publié mercredi une mise à jour de ses scénarios, qui tient compte des plus récentes données disponibles, ...