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10 jours à utiliser au moment jugé opportun

Un mandat de grève pour les CPE affiliés à la CSN en Mauricie et au Centre-du-Québec

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14 septembre 2021
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Jean-Francois Desbiens
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Par Jean-Francois Desbiens, Journaliste

Les membres du Syndicat régional des travailleuses et travailleurs en CPE du Cœur du Québec (CSN) ont voté dans une forte proportion en faveur d’un mandat de grève de dix jours à utiliser au moment jugé opportun à la suite de l’assemblée générale tenue le 11 septembre dernier.

Selon leur syndicat, qui ne précise pas le pourcentage du résultat du vote, ce sera vraisemblablement dans les prochaines semaines.

Sans contrat de travail depuis maintenant 18 mois, les 730 travailleuses des CPE de la région lancent un avertissement au gouvernement : les dernières offres à incidence monétaire sont nettement insuffisantes.

Pour freiner l’hémorragie et sauver le réseau, le gouvernement devra grandement bonifier ses offres selon leur syndicat.

La FSSS-CSN mène actuellement une tournée d’assemblées pour consulter ses 11 000 membres et obtenir un mandat de dix jours de grève dans toutes les régions du Québec.

« Nous avons été extrêmement déçues des offres du gouvernement. Le gouvernement propose une augmentation allant jusqu’à 12 % pour les éducatrices qualifiées uniquement, alors qu’elle fond considérablement pour les autres titres d’emploi, tout aussi indispensables pour les enfants et leurs parents. Au terme de la convention, la technique d’éducation à l’enfance demeurera la moins payante de toutes les techniques équivalentes », précise Suzy Gaillardetz, présidente du syndicat, affilié à la CSN.

« Avec ce qui est sur la table, les travailleuses de la région membres de la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS–CSN), qui éduquent et accompagnent nos tout-petits jour après jour, seront encore plus motivées d’exercer dès l’automne leur mandat de grève », mentionne pour sa part (Pascal Bastarache), vice-président régional de la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS–CSN).

Principales revendications

Les travailleuses revendiquent notamment une augmentation salariale équitable pour tous les titres d’emploi.

Une technicienne en service de garde scolaire, par exemple, gagnait 29,05 $ l’heure au maximum de l’échelle (avant la négociation du secteur public) contre 25,15 $ pour une éducatrice en CPE alors qu’elles ont la même formation collégiale.

Elles demandent également des moyens pour donner de meilleurs services aux enfants, dont ceux à besoins particuliers, ainsi que le respect en tout temps des ratios pour la sécurité des tout-petits.

Ainsi que du temps pour la planification du dossier de l’enfant et pour la gestion de la cuisine.

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