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Organisé par le RQRA

Un rendez-vous pour informer sur les résidences pour aînés à Trois-Rivières

durée 13h30
6 mars 2020
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Par Salle des nouvelles

Le Regroupement québécois des résidences pour aînés (RQRA) profite de sa grande tournée des régions pour tirer la sonnette d'alarme. Au nom de tous ses membres, mais plus particulièrement pour ceux comptant 50 unités locatives et moins. La viabilité de ces petites résidences qui ont pignon sur rue dans les villes et villages du Québec est menacée, selon l'organisation. Le lundi 9 mars, le RQRA sera de passage à Trois-Rivières de 8h30 à midi au Delta Trois-Rivières, salle Mekinac, pour aborder ce sujet épineux.

Depuis janvier 2014, on déplore la fermeture de 532 résidences pour aînés (RPA) à l’échelle de la province. Dans la région Mauricie et Centre-du-Québec, ce chiffre s’élève à 66. Uniquement entre le 31 mai 2019 et le 21 janvier 2020, le Québec a perdu 63 RPA, soit plus de deux par semaine.

« Il s’agit d’autant de drames humains, à la fois pour les résidents que l’on déracine, pour les propriétaires qui se voient forcés d’abandonner leur entreprise, et pour les employés qui perdent non seulement leur emploi, mais aussi le contact avec des gens auxquels ils s’étaient profondément attachés », a souligné Yves Desjardins, président-directeur général du RQRA.

Des propriétaires à bout de souffle

Parmi les raisons invoquées en lien avec ces trop nombreuses fermetures de RPA, on retient les coûts de fonctionnement élevés liés aux exigences règlementaires. Pour un nombre grandissant de résidences pour aînés, l’équilibre entre les dépenses et les revenus est de plus en plus précaire, faisant craindre à leurs propriétaires de ne plus être en mesure d’assurer la qualité de services que les résidents méritent. À cela s’ajoute la capacité de payer limitée d’un grand nombre d’aînés qui n’arrivent pas à assumer les coûts des soins dont ils ont besoin.

« Il faut à tout prix stopper les fermetures. Il en va de la sécurité et du bien-être de tous les aînés qui souhaitent demeurer dans la communauté qui les a vus s’épanouir », a ajouté Yves Desjardins. Car si rien n’est entrepris à court terme, le RQRA appréhende des conséquences catastrophiques pour le système de santé québécois, qui ne pourra à lui seul s’acquitter de la grande responsabilité de prendre soin d’une population vieillissante.

En échangeant avec ses membres de toutes les régions, le RQRA souhaite ainsi conscientiser le plus grand nombre possible de citoyens. Des pistes de solution sont envisagées, dont la bonification du crédit d’impôt pour le maintien à domicile et l’application d’une méthode de fixation des loyers tenant mieux compte de la réalité des résidences pour aînés. Le mouvement de solidarité ainsi initié permettra, selon le RQRA de pérenniser un modèle d’habitation chaleureux, accueillant et sécuritaire pour les aînés.

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