Nous joindre
X
Rechercher
Publicité

Une solution respectueuse de l’animal et de sa famille

Euthabag : housse funéraire pour animaux domestiques

durée 08h00
4 juin 2018
ici

commentaires

ici

likes

 

vues

imprimante
Marie-Claude Pilon
email
Par Marie-Claude Pilon, Journaliste

Voir la galerie de photos

Depuis qu’elle pratique son métier, Céline Leheurteux a euthanasié des milliers d’animaux. Parce qu’il n’y avait pas, jusqu’à il y a deux ans, d’alternative aux sacs plastiques, la vétérinaire a conçu une housse funéraire pour animaux.  

Jusqu’en 2014-2015, les médecins animaliers devaient disposer des corps des animaux dans des sacs plastiques. « Je me sentais toujours mal de le faire et je devais presque me cacher pour cette étape. J’ai réfléchi et je me suis demandée comment je pourrais concevoir un produit respectueux, autant pour l’animal que pour sa famille », indique celle qui pratique à la clinique Deborah Nash de Saint-Louis-de-Gonzague. 

C’est là qu’est né l’euthabag qui fournit une solution professionnelle aux vétérinaires. « Au Québec, près de 50 % des plaintes en déontologie ont à voir avec l’euthanasie. Il était donc capital de trouver une solution afin que ce moment soit moins pénible pour les gens éprouvés », ajoute-t-elle.

Conçu au Canada  

Depuis son apparition sur le marché, plusieurs cliniques vétérinaires ont recours à l’euthabag. Pourquoi? Car il a une base antifuite qui empêche les liquides corporels de s’échapper après le décès. Il est ajustable et disponible en cinq formats pour couvrir tous les types d’animaux domestiques…du cochon d’inde aux Danois.

Il a des poignées intégrées pour faciliter son transport, en plus d’être solide, écologique et respectueux. «  Il est résistant aux griffes de l’animal et fait de matières recyclées sans chlore ni métaux lourds. Il est aussi facilement identifiable car il y a un espace prévu à cet effet sur le sac afin d’éviter les pertes ou le mélange des dépouilles après le décès », résume-t-elle.

La fermeture éclair facilite aussi l’insertion de l’animal à l’intérieur et évite au vétérinaire de faire des manipulations superflues. « En raison des matériaux utilisés pour le fabriquer, l’euthabag peut être incinéré ou entérré sans nuire à l’environnement. C’était aussi très important pour moi au moment de sa conception », souligne l’entrepreneure.

Actuellement, près d’une clinique sur deux au Québec s’est tournée vers cette solution. Au Canada, ce sont 350 cliniques qui ont fait de même.

Récemment, Céline Leheurteux s’est rendue sur le plateau de l’émission Les Dragons. Son objectif? Qu’un des dragons millionnaires investissent dans son produit pour lui permettre de conquérir de nouveaux marchés.

Ayant réussi à obtenir un investissement, la conceptrice de l’euthabag nous dit quelle sera la suite des choses pour son produit.

Pour plus d’infos, on peut consulter le site Internet ou la page Facebook.

RECOMMANDÉS POUR VOUS


Publié le 12 septembre 2025

La conduite près de la station de pompage de la 10e Avenue réparée

Le bris de la conduite près de la station de pompage de la 105e Avenue dans le secteur de Shawinigan-Sud est finalement réparée.  La Ville informe que la situation est maintenant de retour à la normale et que les citoyens peuvent reprendre leurs habitudes.  D'ailleurs, ils sont remerciés d'avoir réduits leurs rejets d'eaux usées durant la ...

Publié le 12 septembre 2025

Un don de 78 000 $ à la Fondation Santé Bécancour-Nicolet-Yamaska

La Fondation Santé Bécancour-Nicolet-Yamaska annonce que Desjardins lui remettra un don de 78 000 $ grâce à la générosité des trois Caisses Desjardins de la région soit Nicolet, Godefroy et Gentilly-Lévrard- Rivière du Chêne. Grâce à Desjardins, deux importants projets en santé pourront être réalisés : Cinq appareils de support ...

Publié le 10 septembre 2025

La fumée des feux de 2023 a fait plus de 80 000 morts dans le monde

Une étude évaluée par des pairs indique que la fumée des incendies de forêt records au Canada en 2023 a causé environ 5400 décès à court terme et environ 82 100 décès à long terme dans le monde. L'étude, publiée dans la revue «Nature», reconnaît certaines variations dans les estimations de mortalité selon les méthodes utilisées, mais conclut ...