Une ressource de plus à Shawinigan

Par Matthieu Max-Gessler
Chose promise, chose due: la Coalition d’aide aux victimes de la pyrrhotite (CAVP) bénéficiera désormais d’une ressource à temps plein pour épauler son coordonnateur, qui croule sous les appels.
Le Service de protection et d’information du consommateur (SPIC), à Shawinigan, mettra un de ses employés à la disposition de la CAVP. Cette nouvelle ressource pourra accueillir les victimes de la pyrrhotite dans les locaux du SPIC, où elle aura son bureau.
Cette ressource permettra d’alléger la tâche du coordonnateur de la CAVP, Steeve Guy, qui croule littéralement sous les appels.
«Pendant qu’il était sur le terrain en train de discuter avec une victime, il avait 10 appels en même temps. Maintenant, on veut qu’il se concentre sur le soutien, au conseil et à l’aide aux victimes et qu’il y ait quelqu’un qui s’occupe des appels à Shawinigan», a indiqué Yvon Boivin, président de la CAVP.
L’embauche de cette ressource a été rendue possible par une subvention de 30 000 $ du gouvernement du Québec au SPIC, annoncée en février par l’ancien député de Saint-Maurice, Luc Trudel. Elle entrera en fonction le 14 juillet prochain.
La crise se transporte à Shawinigan
Si la majorité des victimes de la pyrrhotite sont établies à Trois-Rivières, les nouveaux cas viennent maintenant de Shawinigan, selon M. Boivin.
«On doit être dans un ratio de 70 % à Trois-Rivières et 30 % ailleurs. Ça veut dire que si on a 4000 maisons à terme, ça veut dire 1200 à Shawinigan et des environs. Ce sont des rues complètes», a-t-il précisé.
Une délégation de la CAVP rencontrera d’ailleurs le maire Michel Angers mardi prochain pour lui demander une contribution financière, comme l’a fait la Ville de Trois-Rivières en versant 70 000 $, en plus de lui fournir des bureaux.
L’organisme tentera aussi d’obtenir de l’aide financière des MRC de la région.
Pacini offre 2000 $
La CAVP a reçu l’aide d’un nouveau donateur, vendredi. Le restaurant Pacini du boulevard des Forges a remis 2000 $ à l’organisme, soit le fruit de la vente de livres de recettes.
«Chacune des franchises de la chaîne devait choisir une cause pour lui remettre les bénéfices. Dans la région, on est durement touchés par la pyrrhotite alors c’était naturel pour nous de s’associer à cette cause-là», a expliqué Martin Harvey, propriétaire du restaurant Pacini de Trois-Rivières.
Ce montant servira principalement à couvrir les frais de déplacement de la CAVP, qui sont très élevés selon Yvon Boivin.