Denis Despins lance un ultimatum à Olymbec

Par Matthieu Max-Gessler
Denis Despins, propriétaire d’Excavation Ovila Despins, donne sept jours à Olymbec pour abandonner ses visées sur l’église Saint-Philippe, sans quoi il se tournera vers les tribunaux pour pouvoir démolir l’édifice et devenir propriétaire du terrain.
«Je demande à Olymbec de quitter l’entente tripartite (avec Excavation Ovila Despins et la Fabrique de la paroisse Immaculée-Conception-de-la-Sainte-Vierge). Je leur offre sept jours pour arriver à une entente à l’amiable, sinon je vais transférer le dossier à des avocats», a-t-il indiqué jeudi matin.
L’entrepreneur a également annoncé qu’il renonce à son idée de rénover l’édifice. Il souhaite toujours transformer le site en immeuble à logements, mais après qu’il soit démoli.
«Ça coûterait trop cher et ça serait trop compliqué», a-t-il répondu.
L’entrepreneur se dit fatigué par la longue saga autour de l’édifice, dont la démolition ne cesse d’être retardée. Il souligne toutefois qu’il serait prêt à accepter un «petit montant» de la part d’Olymbec pour que ce soit lui qui se retire du dossier.
«Je veux que ça se règle et que l’église soit démolie», a-t-il conclu.
«M. Despins a été engagé pour démolir»
Du côté de la Fabrique de la paroisse Immaculée-Conception, il n’est pas question de rouvrir l’entente.
«La position de l’assemblée de la Fabrique, c’est que M. Despins a été engagé pour démolir. Il y a une ouverture à des pourparlers, mais seulement à partir du moment où la démolition est faite. Il n’est pas question de défaire l’entente tripartite», insiste Jasmine Johnson, directrice des communications au Diocèse de Trois-Rivières.
Olymbec serait pour sa part ouverte à la négociation. Selon Marc Laliberté, directeur des opérations pour l’entreprise dans la région, c’est plutôt M. Despins qui a refusé de négocier.
«On lui a proposé une façon de le faire, mais il a refusé de s’asseoir avec la Fabrique et nous. Il faut comprendre qu’on est trois dans ce dossier-là», soutient-il.