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1 207 592 amassés pour le Centre Le Havre

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26 mars 2014
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Par Sarah Désilets-Rousseau
TROIS-RIVIÈRES - 

Le Centre Le Havre dévoilait mardi les résultats de sa campagne majeure de financement, dans laquelle plusieurs hommes et femmes d’affaires de la région se sont personnellement impliqués. Les dons recueillis ont largement dépassé l’ambitieux objectif de 1 000 000$ que s’était donné au départ le cabinet de campagne, dans le but d’améliorer les services offerts par l’organisation aux personnes itinérantes.

Pour le directeur général du Centre Le Havre, Michel Simard, la somme recueillie est astronomique. «En moyenne, on ramasse 20 000 à 30 000$ par année. En réunion, lorsque quelqu’un a proposé la somme de 1 000 000$, il y a eu un long silence. Personne n’y croyait», a fait remarquer M. Simard.

Ce dernier a tenu à «saluer du fond du cœur» le travail imposant des gens d’affaires dans le cadre de cette campagne majeure, sachant «à quel point ce n’est pas facile de demander de l’argent à quelqu’un».

À la rencontre du Havre

Le fameux cabinet de campagne, formé notamment des PDG d’Impact Gestion Imm., de la Société immobilière Duguay, de Xittel, et de STMarketing, a donné un important coup de pouce à la levée de fonds. Le président d’honneur, Pierre St-Arnaud, qui est l’actuel vice-président chez Arno Électrique, s’est dit particulièrement interpellé par la cause du Centre Le Havre.

« Tant qu’on n’a pas vu tout le travail qu’accomplit le personnel de cet organisme auprès de sa clientèle grandissante, on ne peut pas être si impliqué. En plus de ramasser des fonds, cette campagne a également permis de faire connaitre le Centre auprès des gens d’affaires, et c’est très positif», a-t-il fait valoir.

Des besoins grandissants

«Pour vous donner une idée, en 1990, on a reçu 159 demandes d’hébergement. En 2000, c’était 445 demandes et en 2010, nous étions passés à 1155», a fait valoir Michel Simard, montrant à quel point la demande est importante.

Au fil des ans, Le Havre a également développé des services pour les personnes itinérantes qui ont des besoins spécifiques.

«Au Havre, c’est comme une urgence d’hôpital. C’est ouvert 24h par jour, 7 jours sur 7. Les gens sont accueillis et triés selon l’évaluation de la situation. Ensuite, on oriente la personne vers la sortie de l’urgence. Nous avons créé un hébergement transitoire, qui accueille des gens aux prises avec des maladies chroniques, notamment», a expliqué M. Simard.

 

La députée sortante, Danielle St-Amand, était présente pour le dévoilement des résultats. 

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