Les chiens de protection ont la cote

Par Jonathan Roberge - TVA Nouvelles
Les voleurs sont de plus en plus ingénieux et toujours mieux équipés. Les compagnies de sécurité s’ajustent, mais encore aujourd’hui, il semble que rien n’est plus efficace pour repousser les voleurs que la peur.
Un gros berger allemand coupe par exemple l’envie de franchir la clôture du chantier de Trois-Rivières sur Saint-Laurent.
«Sur le chantier, il y avait beaucoup de vols. Le marché du cuivre est très payant et ici comme ailleurs, les malfaiteurs tentaient de s’infiltrer», a expliqué le directeur aux opérations de la firme de sécurité Francheville.
Isolé du reste du quartier, le site qui abrite le musée Boréalis et l’amphithéâtre a souvent été la cible des vandales. Depuis l’arrivée des chiens, ces problèmes sont chose du passé.
«Un chien, c’est dissuasif et c’est beaucoup moins cher de faire affaire avec ces agences de sécurité, que de toujours réparer les bris, ou encore de remplacer le matériel volé», d’expliquer Yvan Toutant de la ville de Trois-Rivières.
Ces chiens de protection sont de plus en plus en demande. La compagnie vient d’ailleurs d’obtenir un autre important mandat: celui d’assurer la surveillance sur le site de l’ancienne usine Aléris.
«Quand quelqu’un s’approche, on leur signale qu’il s’agit d’une propriété privée et on leur demande de quitter les lieux. On ne lâche pas les chiens, mais on s’avance. Si les gens n’obtempèrent pas, on contacte les policiers», de conclure Marc Boutet, directeur adjoint aux opérations Francheville.
Mais cette situation est plutôt rare, car en présence de cette protection canine, de moins en moins de gens osent s’aventurer sur le terrain.