La résidence Entre-Deux fait le point

Par Joany Dufresne
La résidence Entre-Deux a fait le point vendredi matin sur les moyens de pression utilisés par ses employés. Elle affirme que tout manquement aux soins des locataires sera puni.
Les négociations entre la résidence Entre-Deux et le syndicat allaient bon train jusqu’aux évènements qui se sont produits cette semaine. C’est ce qu’a affirmé le consultant de la partie patronale, Denis Nadeau. Sans apporter les négociations sur la place publique, ce dernier a cru bon d’intervenir vendredi pour faire le point sur la situation.
Certaines personnes ont dénoncé dans les médias cette semaine le retard des soins en raison des moyens de pression des employés. Un décalage dans la routine qui peut avoir de lourdes conséquences notamment chez les locataires qui ont une médication et chez les diabétiques.
Comme ce moyen de pression est tout à fait légal, la résidence Entre-Deux n’a pas demandé au syndicat d’y remédier. Elle a toutefois exigé qu’il ne contrevienne pas à la qualité et la rigueur des soins prodigués.
«L’horaire chamboulé continue. Par contre, si ça touche les soins particuliers aux locataires comme on l’a vu cette semaine, c’est sûr qu’on va s’en mêler. Soyez assuré que si jamais les locataires sont négligés, on va sévir en conséquences», a mentionné Denis Nadeau.
La résidence Entre-Deux n’hésitera pas à déposer une plainte aux services essentiels si les employés et le syndicat n’effectuent pas leur travail adéquatement.
Grève en vue
Les négociations se poursuivent entre le syndicat et la résidence Entre-Deux. La direction déposera la semaine prochaine les offres patronales normatives et monétaires pour ensuite entrer dans le vif des négociations.
Si aucun accord n’est survenu le 16 décembre, une grève sera déclenchée. Cette éventualité n’inquiète toutefois pas la direction de la résidence Entre-Deux.
«Si une grève est déclenchée, les employés seront obligés de donner 100% des services aux locataires. Ce n’est pas inquiétant pour les résidents», a précisé le consultant.
Il a ajouté qu’il n’y aurait aucune différence entre les moyens de pression actuels et la grève.