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Une journée dans la vie d’un séminariste

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14 novembre 2013
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Par Claudia Berthiaume
TROIS-RIVIÈRES - 

N’allez pas penser que les aspirants-prêtres sont gardés captifs derrière le portail du Grand Séminaire de Québec. Les séminaristes ont des obligations d’étudiants, certes, mais également des temps libres qu’ils peuvent occuper à leur guise à l’intérieur et hors des murs de l’institution religieuse.

Mathieu Lacerte et Gilles Roberge ont des journées quelque peu différentes puisqu’ils n’en sont pas au même point dans leur cheminement spirituel. Les deux séminaristes trifluviens, âgés respectivement de 32 et 51 ans, partagent tout de même plusieurs points communs.

Les aspirants-prêtres doivent prier trois fois par jour, ce qui demande une certaine discipline au début. Ils apprennent les chants religieux, vont à la messe quotidiennement et prennent des moments pour adorer le Seigneur à l’oratoire du Grand Séminaire.

Les étudiants donnent aussi de leur temps à divers organismes qui ont besoin de bénévoles.

Les études

Les séminaristes sont formés autant par des religieux que des laïcs. Mathieu Lacerte suit actuellement la première étape de son cursus. S’il doit assister à des ateliers donnés au Grand Séminaire sur l’estime de soi, le pardon ou la liturgie, il passe également de longues heures sur les bancs de l’Université Laval, où il entame son certificat en philosophie.

«C’est bon de voir des gens qui nous confrontent et qui ne sont pas toujours d’accord avec notre choix de vie», ajoute l’étudiant, en faisant référence entre autres à des infirmières qui suivent les mêmes cours que lui dans le but d’accompagner des malades en fin de vie.

Gilles Roberge suit lui aussi des cours à l’Université Laval, dans le cadre du baccalauréat en théologie. «J’essaie d’avoir une vie harmonieuse et équilibrée, autant sur le plan spirituel que physique. On étudie Karl Marx, mais on n’est pas désincarnés. On sera ordonnés dans le monde d’aujourd’hui en fin de compte», explique-t-il.

Au-delà des heures d’étude à la bibliothèque du Grand Séminaire et des travaux pour leurs différents cours, Mathieu Lacerte et Gilles Roberge tiennent un journal de bord où ils consignent leurs réflexions et leurs questionnements.

Les temps libres

En dehors de leurs obligations d’étudiants, les séminaristes sont libres de retourner dans leur diocèse respectif quand bon leur semble. La plupart choisissent néanmoins de demeurer en communauté la majeure partie du temps. Le Grand Séminaire compte notamment une pièce qui fait office de salle de cinéma maison et une petite salle d’entraînement que les étudiants peuvent utiliser à leur guise.

Gilles Roberge aime particulièrement jouer au billard avec ses confrères dans la salle de jeux du Grand Séminaire. Il a aussi un talent particulier pour la peinture et le dessin. Sur le mur extérieur de sa résidence trifluvienne, M. Roberge a peint une fresque de Saint-Michel-Archange. Il fréquente aussi beaucoup les galeries d’art.

Mathieu Lacerte, lui, se promène souvent dans le Vieux-Québec et profite pleinement de la patinoire de la Place d’Youville pendant l’hiver. Ce dernier affectionne aussi le cinéma. Dans sa chambre, les nombreux coffrets de films côtoient les représentations de la Vierge et une collection de chapelets.

Les aspirants-prêtres s’appliquent à ne manquer aucune partie des Canadiens. «On aime bien prendre une petite bière en regardant le hockey», confie M. Lacerte, en riant. Les séminaristes prennent également part à une ligue de basketball où ils jouent avec des cuisiniers de l’institution, notamment.

«Au fond, on est totalement libres. Personne ne nous tord le bras pour être ici (au Grand Séminaire). On est des adultes qui ont une vie d’étudiants, mais en communauté», indique Mathieu Lacerte.

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