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Tolérance zéro pour les moyens de pression des policiers

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8 novembre 2013
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Par Jocelyn Ouellet en collaboration avec TVA Nouvelles

La Ville de Trois-Rivières s’adresse à la Commission des relations du travail pour faire cesser des moyens de pression mis de l’avant par ses policiers depuis lundi. Ceux-ci protestent contre la menace de congédiement d’un de leurs collègues, victime d’un accident de travail.

Le policier qui compte une quinzaine d’années d’ancienneté s’est blessé lors d’une intervention sur les lieux d’une introduction par effraction en 2010. Il a dû subir une intervention chirurgicale à l’épaule, selon ce que TVA Nouvelles a pu apprendre. Il n’a pas retrouvé ses pleines capacités, ce qui l’empêche de reprendre ses fonctions habituelles. La Sécurité publique de Trois-Rivières n’ayant pas d’autres tâches temporaires à lui confier, elle aurait l’intention de le renvoyer. Des démarches ont toutefois été faites auprès de la Commission de la santé et de la sécurité du travail (CSST), afin de savoir s’il a droit à une indemnité. Une décision devrait être rendue d’ici la fin de l’année.

Moyens de pression

Puisque les négociations avec la partie patronale n’ont pas donné de résultat, le syndicat a entrepris des moyens de pression légers dans les communications radio, notamment, et en faisant circuler une pétition. La Ville a laissé savoir qu’elle ne tolèrera pas ces moyens de pression, qu’elle juge inutiles, inappropriés et, dans certains cas, illégaux. «Ce n’est pas un dossier facile, mais effectivement il n’y pas de tâche pour ce policier-là. Alors on s’en est remis à la CSST. Et je tiens à dire que ce n’est pas un dossier policier. Les autorités policières ont tout simplement constaté la situation», a indiqué le directeur des communications de la Ville, François Roy. La Ville soutient en effet que le dossier relève non pas des autorités policières, mais de la Direction municipale des ressources humaines. «Dans un parfait souci d’équité, le dossier de ce policier est traité comme celui de n’importe quel employé municipal et il est hors de question de céder aux moyens de pression du syndicat, qui visent à accorder un traitement de faveur dans le cas présent», peut-on lire dans un communiqué.

Pas de réaction du syndicat

L'Association des policiers-pompiers de Trois-Rivières ne réagira que lundi à cet avertissement de la Ville. L’ex-policier de la Sûreté du Québec, Michel Oligny, estime que cette situation envoie un mauvais message aux policiers. «Lorsque des policiers seront confrontés à des risques graves lors d’une émeute, lors d’une bataille, je pense qu’ils vont mettre les pieds sur les freins», croit M. Oligny. Il ajoute qu’à la Sûreté du Québec et au Service de police de la Ville de Montréal, les policiers sont protégés jusqu’à leur retraite en cas de blessure.

La Commission des relations de travail, division des services essentiels a accepté sur le champ la demande de la Ville. Les parties ont été convoquées à une conférence vendredi après-midi. La Ville s’attend à une décision rapide.

 

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