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Les parents face à la consommation

durée 10h04
6 novembre 2013
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Par Joany Dufresne

Des signes sont perceptibles chez un préadolescent lorsqu’il consomme. Les parents doivent donc être attentifs aux comportements de leur enfant et ouverts à la communication s’ils veulent éviter que ce dernier développe un problème de dépendance.

Tous les jeunes peuvent être touchés par un problème de consommation. Si ceux provenant de milieux plus défavorisés sont plus vulnérables, rien n’empêche les enfants provenant de familles plus fortunées de consommer aussi. Peu importe la situation familiale dans laquelle l’enfant vit, il est important que ses parents soient vigilants pour prévenir tout problème de dépendance.

Plusieurs signes sont perceptibles lorsqu’un jeune consomme. Il y a des changements au niveau de son humeur, de son comportement à la maison et de son assiduité à l’école. Son cercle d’amis change aussi. Il y a aussi de nombreux signes d’intoxication, dont l’odeur et l’haleine.

«C’est important que les parents aient une bonne communication avec leur enfant et qu’ils s’intéressent à ce qu’ils font et ce qu’ils vivent. Sans être enquêteur, le parent doit parler avec son enfant pour que le jour où il se passera quelque chose, l’enfant s’ouvre à son parent et qu’il y trouve une certaine protection. Ça se peut que le problème ne soit pas en lien avec la consommation, mais au moins le parent va être en mesure de comprendre ce que vit son enfant», explique Andréanne Dion, agente de relations humaines à Domrémy Mauricie.

Prendre les bons moyens

Des études ont par ailleurs démontré qu’il n’est pas souhaitable de parler directement de toxicomanie aux jeunes d’âge primaire. Le fait d’aborder le sujet semble attiser la curiosité des préadolescents et entraîne certains effets pervers, dont l’initiation précoce.

C’est pourquoi plusieurs ressources existent afin de venir en aide aux parents dont les enfants consomment. Plusieurs organisations telles que Domrémy sont présentes dans les écoles. Les parents et les professeurs peuvent facilement s’y référer. Plusieurs lignes d’écoute sont aussi accessibles en tout temps.

Si la consommation de l’enfant devient un problème de dépendance, un service spécialisé peut être la solution au problème.

«Il ne faut pas opter pour la grosse intervention si votre enfant a consommé une fois. Il ne faut pas être alarmiste non plus, simplement vigilant», précise Mme Dion.

Pour les parents qui sont eux-mêmes aux prises avec une dépendance à la drogue ou l’alcool, un programme a été mis sur pied à Domrémy spécialement pour eux. Le programme 6-12, qui en est à sa troisième année, regroupe séparément les parents et les enfants à raison d’une séance par semaine sur une période de 15 semaines. Les mêmes thèmes sont abordés avec les parents et les enfants. Le but est d’éviter que la consommation du parent se transmettre à l’enfant.

«Le jeune est vulnérable de développer un problème de consommation si son parent en a un en raison de l’instabilité du milieu, de la proximité du produit et de la génétique», mentionne l’intervenante.

Ainsi, l’enfant apprend à développer des mécanismes de protection autre que la consommation pour faire face aux épreuves de la vie. Les parents sont aussi sensibilisés aux impacts de leur mode de vie sur leur progéniture et souvent, ils effectuent des changements dans leur consommation après la thérapie.

 

Besoin d’aide?

Ligne Parents 1 800 361-5085

Drogue: aide et référence 1 800 265-2626


Que pensez-vous de la consommation chez les moins de 12 ans?

 

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