57 postes coupés
Le couperet tombe à nouveau sur l’usine Kruger Trois-Rivières, alors que 57 postes seront abolis d’ici le début de l’année prochaine.
Ce sont des employés en entretien et en production qui devront se chercher un nouvel emploi ou prendre leur retraite plus tôt que prévu. Cette nouvelle tuile fera passer de 329 à 272 le nombre d’employés de l’usine.
La direction justifie ces mises à pied par la nécessité de diminuer les coûts de production, permettant ainsi à l’usine d’être plus compétitive.
«Nous voulons assurer l’avenir à long terme de Trois-Rivières, explique Jean Majeau, vice-président principal aux affaires corporatives et aux communications de Kruger. C’est la raison pour laquelle nous voulons positionner l’usine pour qu’elle soit la plus compétitive possible.»
Questionné sur l’incidence de la réouverture de l’usine Dolbeau-Mistassini sur ces coupures de postes, M. Majeau s’est contenté de répondre qu’«il y a un surplus de production de papier journal par rapport à la consommation» et qu’il s’agit d’«un défi pour les prochaines années».
Les employés réunis en assemblée
Les employés du local 136 SCEP FTQ étaient réunis en assemblée générale cet après-midi. Ils devaient se prononcer sur des réaménagements à leur convention collective et des moyens d’atténuer les conséquences de ces pertes d’emploi.
«On veut éviter que d’autres travailleurs sortent, a mentionné le président du syndicat, Steeve St-Pierre. On a eu des discussions et on propose ça aux membres. Probablement que l’impact va être diminué de beaucoup au niveau des pertes d’emplois.»
La direction propose notamment au syndicat des mesures pour encourager des départs à la retraite.
De l’espoir dans le fonds de diversification?
Questionné sur la possibilité de faire appel au Fonds de diversification économique mis en place à la suite de la fermeture de la centrale Gentilly-2, M. Majeau n’a pas voulu s’avancer.
«Comme pour toutes les usines, on évalue toujours des projets pour améliorer la production. Mais à ce stade-ci, on n’est pas en mesure d’en dire plus, on n’est pas encore assez avancé», s’est-il contenté de dire.