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Une collection éphémère

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12 septembre 2013
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Par Karine Blanchette
TROIS-RIVIÈRES - 

Faire ses achats au magasin à un dollar et dans les quincailleries pour confectionner des robes de style victorien est un geste tout à fait naturel pour Frédérick-Chantal Bacon. Ses costumes fabriqués avec des nappes en plastique et du papier bulles font la joie de celles qui les portent.

Cerceaux de hula hoop, ruban à cadeau, tapis de bain, tubes d’isolant à plomberie servent de structure aux robes pour le moins originales et éphémères.

Cette passion a vu le jour un soir neigeux d’Halloween. Sa fille ne pouvant porter son beau costume par-dessus son gros manteau d’hiver, Frédérick-Chantal Bacon décide d’agrafer des nappes et des fleurs directement sur les vêtements d’hiver de l’enfant. L’idée de fabriquer des robes victoriennes avec des matériaux plutôt inusités s’est donc mise à trotter dans la tête de celle qui avoue avoir toujours aimé bricoler.

«Je comble le besoin de la petite fille en moi qui rêvait des grosses robes de princesses. J’ai autant de plaisir à les confectionner qu’à les porter», confie madame Bacon à propos de ses créations qui sont portées lors de la parade du Noël du campeur du Domaine au grand R. «Chaque fin de semaine, le camping organise des journées thématiques où les gens se déguisent. C’est donc un milieu de travail idéal pour moi», souligne celle qui se passionne aussi pour la décoration de salles.

Des projets plein la tête

Les passe-temps de Frédérick-Chantal Bacon ne se limitent donc pas à la création de robes dont deux ont d’ailleurs été portées lors du défilé de la Fierté gaie à Montréal. En effet, elle caresse également le rêve de fabriquer une cotte de mailles avec des trombones et de confectionner une robe à l’aide de couvercles de boîte de conserve. «Je donne un autre sens au mot récupération», affirme la Trifluvienne qui souhaite également suivre des cours de chapellerie, un art qui se perd: les personnes portant le couvre-chef se faisant de plus en plus rares de nos jours.

L’influence du costume

Dans une société qui valorise la performance et le rendement, «passer des heures dans mon atelier à laisser libre cours à ma créativité, ça me permet de tendre vers un équilibre», confie madame Bacon.

«J’ai toujours aimé porter les costumes. Ça me permet d’être qui je veux au moment où je le veux. Je crois que les gens qui se déguisent adoptent une autre personnalité, celle du costume, le temps qu’ils le portent. Je ne suis pas certaine que l’habit ne fait pas le moine», conclut-elle.

 

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