Meurtre de Jean-Guy Frigon : Yvan Branconnier est reconnu coupable

Par TVA Nouvelles et Agence QMI
Yvan Branconnier a été reconnu coupable du meurtre prémédité de Jean-Guy Frigon, en novembre 2009, dans une forêt de Saint-Édouard-de-Maskinongé, en Mauricie. Le verdict a été rendu samedi, au palais de justice de Trois-Rivières.
Il sera condamné à la prison à vie sans possibilité de libération conditionnelle avant 25 ans.
Le jury composé de 12 personnes n'aura mis qu'une journée à rendre son verdict.
Vendredi, le juge avait rappelé aux membres du jury qu'ils étaient «maîtres des faits», lui-même étant «maître du droit».
Se basant sur les éléments apportés en preuve, le juge avait signifié au jury que le verdict ne pouvait être moindre que coupable d'homicide involontaire. La directive du juge s’appuyait sur les aveux de M. Branconnier, quant à sa présence sur les lieux au moment où la voisine de la victime, Solange Alarie, aurait tiré le coup de feu fatal.
Le 29 novembre 2009, Jean-Guy Frigon et son gendre étaient allés travailler sur la terre familiale. C'est là qu'une personne portant une cagoule aurait tiré dans le dos de la victime. Le gendre avait dit devant la cour que ce jour-là, il avait entendu un «bang» avant de trouver son beau-père étendu sur le sol, saignant abondamment. Il avait ensuite vu quelqu'un portant une arme dont le canon était encore fumant, debout devant lui.
L'appel au 911 effectué par la fille de M. Frigon, Geneviève, a aussi été entendu au tribunal. Plusieurs fois pendant l'appel, Geneviève Frigon demande aux policiers d'aller vérifier chez Solange Alarie, la voisine, aujourd'hui décédée.
Les Frigon avaient obtenu gain de cause contre cette dernière, peu de temps avant le crime. La femme devait verser un montant de 50 000 $ aux Frigon. De nombreuses chicanes entre voisins ont alourdi le climat entre eux, notamment en raison du mauvais positionnement d'une clôture sur les terrains.
Depuis son arrestation, Yvan Branconnier a toujours dit qu'il croyait à une mise en scène visant à faire peur à M. Frigon.
D'après les explications de Ghislain Morissette
1 commentaires
Pour partager votre opinion vous devez être connecté.
pour un meutre gratui ses la prison a vie