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La Ville ne voudrait qu'un seul gestionnaire pour l'amphithéâtre et le colisée

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19 février 2013
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Par Nicolas Ducharme
TROIS-RIVIÈRES - 

La gestion de l’Amphithéâtre de Trois-Rivières sur Saint-Laurent et du futur colisée pourrait bien être confiée à un seul gestionnaire. C’est du moins ce que souhaite le maire, Yves Lévesque.

La Ville de Trois-Rivières et son ancien directeur général, Michel Byette, sont présentement à l’élaboration du devis d’appel d’offres envers la gestion de l’Amphithéâtre. Un document qui devrait voir le jour d’ici à la fin du mois de mars.

Voici que le futur colisée de 5000 sièges, dont la réalisation n’est pas encore, assurée, pourrait aussi faire partie de cette entente, puisque les grands joueurs de l’industrie en ont fait la demande. Selon le premier magistrat, l’union de l’Amphithéâtre et du colisée dans le même appel d’offres est logique, puisqu’elle permettra au gestionnaire de tenir des spectacles durant les 12 mois de l’année, plutôt qu’à une demi-douzaine de reprises dans le cas de la salle de spectacle extérieure.

« Si nous devons faire deux appels d’offres, on risque d’avoir deux joueurs différents et nous perdrons tout le monde, parce qu’ils ne veulent pas avoir à compétitionner. Il faut être certain que tous les spectacles soient assurés par le même promoteur », explique Yves Lévesque.

Evenko à la charge

Plusieurs groupes ont déjà démontré leur intérêt pour le marché de Trois-Rivières, situé dans un territoire névralgique entre Montréal, dominé par evenko et Québec, où Québecor s’imposera avec la construction du nouveau Colisée.

Selon ce qu’il a été permis d’apprendre, les représentants d’evenko ont rencontré Yves Lévesque en début d’année 2013. La compagnie, propriété de Geoff Molson, aurait utilisé ses gros canons à cette occasion afin de confirmer son intérêt pour le marché de Trois-Rivières.

L’appel d’offres devrait aussi permettre au futur gestionnaire d’apposer son nom sur l’Amphithéâtre. Une offre de quelques millions $ a été rejetée du revers de la main puisque la compagnie n’avait aucune expertise dans l’organisation de spectacles.

 

 

 

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