Nous joindre
X
Rechercher
Publicité

Le fruit est-il mûr ?

durée 11h42
29 janvier 2013
ici

commentaires

ici

likes

 

vues

imprimante
email
Par Guillaume Jacob
TROIS-RIVIÈRES - 

Plus de quatre Trifluviens sur cinq croient qu’un marché public est nécessaire à Trois-Rivières. C’est ce que révèle une étude de marché commandée par la Société de développement commercial de Trois-Rivières (SDC).

S’il y avait un marché public au centre-ville de Trois-Rivières, plus de la moitié des personnes interrogées affirment qu’elles le fréquenteraient de deux à quatre fois par mois, rapporte aussi cette étude.

L’intérêt est encore plus grand du côté des travailleurs du centre-ville. Presque la totalité (96,1%) de ceux interrogés dans le cadre de cette étude ont dit être intéressés par le projet de marché public.

Environ 8 500 personnes travaillent au centre-ville. Il s’agit là du noyau de la clientèle sur laquelle la SDC fonde ses espoirs. « Ces travailleurs ont déjà l’habitude de faire de petites emplettes durant la pause du dîner ou avant de repartir pour la maison », observe la directrice générale de la SDC, Catherine Raymond. « Il y a beaucoup d’emplois de qualité au centre-ville, ajoute-t-elle. Cette clientèle est relativement aisée et accepte de payer un peu plus cher pour des produits de qualité. »

Le regroupement de commerçants du centre-ville rêve d’un marché public depuis la fin des années 1990. Maintenant, l’heure est à l’action, insiste Catherine Raymond. En mars, la SDC présentera les résultats de cette étude de marché à l’ensemble de ses quelque 450 membres. Ceux-ci pourront ensuite se prononcer sur le type de projet qu’ils soutiennent.

Déjà, l’idée d’un bâtiment à plusieurs étages situé près de l’entrée du centre-ville, aux « Cinq coins », a été évoquée. Les alentours des rues Saint-Roch et Saint-Georges seraient le lieu idéal, croit Mme Raymond. « D’autant plus qu’un marché public pourrait contribuer à revitaliser un nouveau secteur du centre-ville. »

Producteurs

En plus d’une clientèle, un éventuel marché public devra compter sur des producteurs intéressés à y louer des étals de fruits et légumes l’été et des kiosques d’autres produits alimentaires l’hiver. La SDC a approché 46 producteurs l’automne dernier. La moitié se sont dit intéressés par le projet, tout dépendant du scénario adopté. « Nous avons aussi reçu des appels », indique Catherine Raymond.

L’étude de marché a été réalisée par la firme Takto marketing entre le 25 septembre et le 4 octobre 2012.

 

RECOMMANDÉS POUR VOUS


Publié hier à 15h00

La FPJQ part en croisade contre les faux médias sans journalistes propulsés par l'IA

La Fédération professionnelle des journalistes du Québec (FPJQ) lance une première salve contre les faux médias en ligne propulsés par l’intelligence artificielle (IA) dont le contenu n’est soumis à aucune règle déontologique ou éthique. «On a vu l'apparition de médias en ligne qui, essentiellement, ce qu'ils font, c'est qu'ils reprennent le ...

Publié hier à 12h00

Soins intensifs: la voix des proches est cruciale, montre une étude

Des patients hospitalisés aux soins intensifs ont connu un plus grand nombre de jours sans délire quand on leur a fait entendre un enregistrement de la voix de leurs proches, ont constaté des chercheurs américains. Plus précisément, il s'agissait de patients qui avaient besoin d'une ventilation mécanique et à qui on a fait entendre, une fois par ...

Publié hier à 10h04

Opération Nez rouge célèbre ses 40 ans de service à Trois-Rivières

Opération Nez rouge de Trois-Rivières célèbre cette année sa 40e année de service offert dans la région. De plus, la Fondation des Amis des Estacades qui est le responsable de cette campagne de financement fête ses 25 ans.  Les dates officielles où il sera possible de faire appel au raccompagnement  sont le 28 et 29 novembre, 4-5- ...