Deuxième étape vers le Sommet sur l’enseignement supérieur
Par Guillaume Jacob
Le débat autour de l’accessibilité aux études supérieures qui faisait rage dans les rues le printemps dernier s’est déplacé, beaucoup plus paisiblement, à l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR), jeudi soir. Des dizaines de participants étaient présents pour l’ouverture de la deuxième rencontre préparatoire en vue du sommet sur l’éducation supérieure qui se tiendra en février.
Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche, de la Science et de la Technologie, Pierre Duchesne, a marqué d’un discours l’ouverture de cette conférence. Il a appelé les participants, dont les trois principales associations étudiantes (FEUQ, FECQ et ASSÉ) au dialogue.
« La longue crise que nous avons vécu le printemps dernier a laissé derrière elle beaucoup d’amertume, a-t-il fait remarquer. Les cicatrices sont encore vives, mais je crois que tous, nous voulons construire sur d’autres bases que la confrontation. »
L’ouverture de cette conférence survient à peine quelques jours après que le ministre eut annoncé qu’il demandait aux universités québécoises des économies de l’ordre de 124 millions $ pour l’exercice budgétaire en cours. La rectrice de l’UQTR, Nadia Ghazzali, qui accueillait le ministre, avait déclaré la semaine dernière qu’elle doutait pouvoir retrancher les 5 millions de $ visés de son budget de fonctionnement alors que son établissement accuse déjà un déficit.
« La situation budgétaire dont notre gouvernement a hérité ne permet pas de répondre à court terme aux besoins de financement de nos institutions d’enseignement supérieur comme nous aimerions le faire ni, sans doute, comme elles le méritent, a avoué Pierre Duchesne. Nous discutons afin de trouver des voies de passages. »
La rencontre se poursuit vendredi et fera place à des ateliers, des plénières et des exposés d’experts.
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