Des demandes à Hydro-Québec
La Commission canadienne de sûreté nucléaire demande à Hydro-Québec de revoir son plan de fermeture de la centrale nucléaire Gentilly-2.
Après avoir étudié le plan, elle évoque un manque d'information, des documents incomplets, des échéanciers inacceptables, des autorisations réglementaires requises, une date manquante pour le permis de déclassement et l'absence d'action reliée à Fukushima.
La Commission interpelle également Hydro quant à l'ordre dans lequel doivent être posés les gestes d'interruption. Ainsi, il était suggéré de décharger le réacteur tout en drainant les systèmes de la centrale. La Commission ordonne plutôt de décharger le réacteur et de le drainer ensuite.
Pour l'opposition libérale, voilà la preuve que cette fermeture est improvisée. La députée de Trois-Rivieres, Danielle St-Amand, craint que cette précipitation se fasse au détriment de la sécurité. Comme la centrale doit être arrêtée le 28 décembre, il ne reste que peu de temps à Hydro pour se conformer aux attentes de l'autorité nucléaire canadienne.
La Chambre de commerce de Bécancour plaide pour un nouveau sursis étant donné que, techniquement, la centrale peut encore être exploitée jusqu'en 2016. De son côté, Hydro affirme être en contact permanent avec la Commission et assure que les règles seront respectées.
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