Litige employés-employeur
Par Guillaume Jacob
Innovation et développement économique Trois-Rivières (IDE), le bras économique de la Ville, refuserait de respecter une clause de la nouvelle convention collective de ses employés, selon leur syndicat, qui vient de déposer une requête en Cour supérieure.
Le Syndicat des travailleuses et travailleurs en développement régional de la Mauricie (CSN) et la direction d’IDE Trois-Rivières ont fait appel à un arbitre du ministère du Travail pour accoucher de la première convention collective des employés, syndiqués depuis 2008.
Le 28 août dernier, cet arbitre, Me André Sylvestre, a rendu sa décision. « Une des clauses de l’entente veut qu’IDE paie la rétroactivité aux employés », explique Paul Lavergne, président du Conseil central du Cœur-du-Québec.
Toutefois, la direction d’IDE a demandé le 3 octobre une précision à l’arbitre à savoir si les employés de Tourisme Trois-Rivières (une filiale d’IDE) faisaient aussi l’objet de la rétroactivité. Dans sa réponse, Me Sylvestre aurait invalidé sa propre décision du 28 août sur la question de la rétroactivité, déplore le syndicat.
C’est pourquoi ce dernier se tourne maintenant vers les tribunaux pour faire invalider cet avis.
IDE Trois-Rivières réaffirme respecter la décision de l’arbitre et les précisions apportées le 3 octobre. « Le syndicat et la direction d’IDE Trois-Rivières s’étaient tous deux engagés à respecter la décision de l’arbitre. De notre côté, c’est ce que nous continuons à faire », a soutenu le directeur général de l’organisme, Yves Marchand.
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