Nous joindre
X
Rechercher
Publicité

Une enseignante ayant fait des photos érotiques a reçu des sanctions injustifiées

durée 10h07
23 octobre 2012
ici

commentaires

ici

likes

 

vues

imprimante
email
Par Jean-François Racine / Journal de Québec
TROIS-RIVIÈRES - 

Une enseignante qui avait fait des photographies érotiques à l’âge de 19 ans a gagné sa cause contre la Commission scolaire Chemin-du-Roy qui a agi de façon abusive à son égard.

Le dossier remonte à plus de cinq ans. En juin 2007, le Syndicat de l’enseignement des Vieilles-Forges avait contesté la décision de la Commission scolaire du Chemin-du-Roy de retirer le nom d’une stagiaire de la liste de suppléance, ce qui mettait ainsi fin à son emploi.

Le syndicat a défendu la plaignante Kim Blackburn sur trois points majeurs : l’abus de droit, le harcèlement psychologique et l’atteinte aux droits fondamentaux. L’arbitre Denis Tremblay a tranché en faveur de l’enseignante.

Selon la rumeur de l’époque, les photos avaient circulé auprès d’élèves, d’enseignants et parmi le personnel de soutien.

Le directeur du service des ressources humaines, Yvan Beauregard, avait envoyé un courriel à l’ensemble des établissements de la commission scolaire, soit une centaine de destinataires, avec la mention suivante : « Veuillez éviter de recourir à ses services. »

Photos inaccessibles

Les photos de la jeune femme remontaient à 1999, alors qu’elle était encore étudiante au cégep et qu’elle souhaitait devenir mannequin.

Selon la preuve, les photos n’étaient pas accessibles sur Internet et le contrat de l’artiste n’était plus valide.

« L’employeur n’a pas fait montre de la diligence ni de la minutie qu’il est raisonnable d’attendre en pareilles circonstances », peut-on lire dans la décision.

Les informations étaient « un amoncellement d’affirmations basées sur du ouï-dire. »

Selon l’arbitre, l’employeur a agi comme si la plaignante avait l’entière responsabilité de la circulation des photos dans son milieu de travail alors qu’elle n’y était pour rien.

Courriels alarmistes

Il ne pouvait appliquer rétroactivement un code d’éthique et un code vestimentaire à la plaignante pour un geste posé huit ans auparavant et qui n’avait aucun caractère criminel ou immoral.

Des courriels alarmistes ont laissé entendre que des éléments graves nécessitaient le retrait immédiat de la plaignante de la liste des suppléants disponibles à la commission scolaire.

« La plaignante n’a été traitée selon les normes minimales de respect dû aux droits fondamentaux et elle a droit à réparation. »

La plaignante n’a pas rappelé le « Journal ».

Des négociations étaient toujours en cours entre les parties.

 

 

RECOMMANDÉS POUR VOUS


Publié hier à 11h00

Shawinigan : Un investissement de 3,5 M$ pour le pavage cette année

La Ville de Shawinigan poursuit pour une septième année consécutive son Programme annuel d’asphaltage de rues avec un investissement total de 3,5 M$ pour 2025. L’octroi du contrat est prévu en juillet, conditionnel à l’obtention du règlement d’emprunt par le ministère des Affaires municipales et de l'Habitation. Le programme prévoit ...

Publié hier à 10h00

L'entreprise Fleur de Lys signe une entente avec ses chauffeurs

Depuis 6 h ce matin, le service de transport régulier de la Régie de transport en commun de Shawinigan (RTCS) a repris. En effet, la négociation qui avait lieu entre le transporteur Fleur de Lys et ses chauffeurs a finalement portée ses fruits. Une entente a été signée menant les employés à se remettre au travail et à suivre l'horaire ...

Publié le 16 juillet 2025

Québec permettra la colocation dans les logements à loyer modique

Le gouvernement du Québec a déposé un projet de règlement qui vise à permettre la colocation dans les habitations à loyer modique (HLM). La ministre responsable de l'Habitation, France-Élaine Duranceau, en a fait l'annonce mercredi matin, expliquant que le gouvernement souhaite que «plus de personnes aient accès à un HLM tout en s’assurant qu’il ...