Nous joindre
X
Rechercher
Publicité

Contrat adjugé pour rénover le manoir des Jésuites

durée 13h47
3 octobre 2012
ici

commentaires

ici

likes

 

vues

imprimante
email
Par Guillaume Jacob
TROIS-RIVIÈRES - 

Le manoir des Jésuites, situé à deux pas du Sanctuaire Notre-Dame du Cap, retrouvera ses airs d’origine. Propriété de la Ville, la bâtisse, qui date de 1742, sera restaurée par l’entreprise Construction Richard Champagne. Le conseil municipal a adjugé le contrat de 766 000 $ lors de sa dernière séance publique.

Le ministère de la Culture et des Communications du Québec assumera une partie de la facture, le bâtiment étant classé monument historique.

Une rencontre est prévue vendredi avec l’entrepreneur pour établir le calendrier des travaux. Ceux-ci pourraient commencer dès cet automne, mais la majeure partie de l’ouvrage sera réalisée le printemps prochain.

Le chantier consistera à démolir les deux étages supérieurs de la bâtisse, ajoutés vers 1903, pour ne garder que le premier, qui date de 1742. Comme l’explique le porte-parole de la Ville, Yvan Toutant, la structure portante de l’immeuble était déjà très altérée et n’aurait pu soutenir les étages supérieurs. « On est déjà chanceux que ce bâtiment soit encore debout. »

Des airs d’autrefois

Ainsi, les travaux viseront à redonner au manoir l’apparence qu’il avait au 18e siècle. La Ville de Trois-Rivières est devenue propriétaire de la bâtisse il y a un peu plus d’un an. Les Oblats de Marie Immaculée l’avaient cédée à condition que la Ville procède à sa réfection.

Lorsque la Ville avait évoqué la possibilité de détruire les étages supérieurs, le Conseil des monuments et sites du Québec avait désapprouvé, la destruction des parties plus récentes étant considérée comme une perte pour la mémoire collective et contraire à la Charte de Venise.

À terme, le manoir des Jésuites accueillera une exposition permanente sur son histoire. La Corporation de développement culturel et Patrimoine Trois-Rivières collaborent à sa conception. Trois principales pièces seront aménagées et permettront de retracer le passé du bâtiment tout au long des 18e, 19e et 20e siècles.

Un peu d’histoire

La bâtisse a été construire en 1742 par François Rocheleau sur un terrain appartenant aux missionnaires jésuites, alors propriétaires de la seigneurie du Cap-de-la-Madeleine. M. Rocheleau devait réserver une chambre aux Jésuites de passage, peut-on lire sur le Réportoire du patrimoine culturel du Québec du ministère de la Culture. Après la conquête britannique, la maison revient aux Rocheleau, qui l’occuperont sur cinq générations.

Onésime Toupin en devient le propriétaire en 1871. Il transforme la bâtisse en maison de chambres pour accueillir les pèlerins venus prier au Sanctuaire Notre-Dame-du-Cap. En 1903, il ajoute deux étages. En 1911, la maison passe aux mains du docteur Charles Numa de Blois, puis, en 1949, devient la propriété des Oblats de Marie-Immaculée. Elle est citée monument historique en 2000.

L’appellation « manoir des Jésuites » remonte au début du 20e siècle, alors qu’on croyait à tort qu’il s’agissait de la première résidence des Jésuites érigée en 1651.

 

RECOMMANDÉS POUR VOUS


Publié hier à 15h00

GES: Atteindre la cible de 2030 coûterait 38 milliards $ au Québec

Réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES) selon la cible prévue pour 2030 coûterait 38 milliards $ au Québec. C'est ce que conclut un document déposé jeudi par le ministre de l'Environnement, Bernard Drainville, pour fins de consultations. Le gouvernement doit en effet tenir des consultations à l'Assemblée nationale dans les ...

Publié le 3 novembre 2025

76 % des Québécois seraient pour la contraception gratuite

La grande majorité des Québécois (76 %) souhaiterait avoir un accès gratuit à la contraception, selon un sondage Léger commandé par Québec solidaire (QS) et rendu public lundi. En entrevue, la co-porte-parole de QS, Ruba Ghazal, exhorte le gouvernement Legault d'adopter cette mesure, lui qui répète constamment vouloir soulager le «portefeuille» ...

Publié le 31 octobre 2025

Les Canadiens soutiennent le principe des demandes anticipées d’aide médicale à mourir

Un nouveau rapport de Santé Canada indique que les personnes sondées au sujet de l’aide médicale à mourir (AMM) sont «généralement» favorables à ce que les patients qui perdront leur capacité de discernement puissent donner leur consentement anticipé. Actuellement, l’aide médicale à mourir est légale pour les personnes atteintes d’une maladie ...