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Du sens des affaires à celui des mots

durée 15h28
2 octobre 2012
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Par Guillaume Jacob
TROIS-RIVIÈRES - 

La Jeune chambre de commerce de la Mauricie veut améliorer l’usage de la langue française au sein de la jeune communauté d’affaires. En collaboration avec l’Office québécois de la langue française, elle a lancé le projet « En français, avez-vous le sens des mots ? »

Si l’anglais est souvent considéré comme la langue des affaires, la langue de Molière n’en demeure pas moins la langue d’usage la plus courante chez la majorité des entreprises de la région. « Un bon usage du français peut faire toute la différence dans une relation d’affaires, indique la présidente de la Jeune Chambre de commerce de la Mauricie, Marili B. Desrochers. C’est un signe de rigueur et de professionnalisme. »

Malheureusement, la qualité du français ne trône pas toujours au sommet des priorités pour les jeunes entrepreneurs et professionnels, fait remarquer la présidente.

« Les employeurs recherchent des jeunes qui maîtrisent bien la langue française. On connaît des entreprises de la région qui ont mis en place des examens de français à l’embauche. D’autres employeurs doivent offrir un soutien aux employés de la relève pour pallier leur piètre usage de la langue. Quand un courriel sort d’une entreprise et qu’il est bourré de fautes, c’est un peu gênant. »

De ce constat est venu le projet de la Jeune chambre. Grâce à une contribution financière de l’Office québécois de la langue française, l’organisme a fait affaire avec la firme Absolu pour la création d’un site web (www.sensdesmots.ca). Par ce portail virtuel, les entreprises peuvent participer au projet. Elles doivent prendre trois engagements de leur choix pour améliorer l’usage de la langue de leurs employés et définir les actions précises qu’elles comptent poser pour y parvenir.

Pour incarner le projet et le rendre un peu plus ludique, Absolu a aussi créé un personnage de jeune entrepreneur, David, qui sera la vedette de 10 capsules d’animation. Dynamique et fonceur, il est toutefois un peu insouciant à l’égard de la qualité de son français. Ses aventures, qui seront mises en ligne progressivement, permettront de rectifier quelques erreurs linguistiques courantes.

Le site web du projet offre aussi une « boîte à outils », c’est-à-dire une série de liens vers des ressources linguistiques.

La Jeune chambre de commerce de la Mauricie espère voir au moins 50 entreprises se joindre au projet qui se poursuivra jusqu’en mars 2013. « Un autre objectif est de mettre en valeur les entreprises qui vont s’engager », indique sa présidente. Les entreprises participantes verront leurs logos mis en ligne sur le site du projet ainsi qu’un lien vers leur propre page web. Elles pourront aussi apposer un sceau d’excellence linguistique à côté de leur logo, sur leurs documents de communication par exemple. Leurs efforts seront également soulignés lors du gala annuel de la Jeune chambre.

 

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