La FTQ Mauricie se prononce
Par L'Écho
Le Conseil régional FTQ Mauricie joint sa voix à celles des autres intervenants régionaux qui se sont faits entendre pour décrier la décision du Parti québécois de fermer la centrale Gentilly-2.
« À vrai dire, nous ne parvenons pas à comprendre la décision du gouvernement du Parti Québécois de fermer la centrale Gentilly-2, soutient le président du Conseil régional, André Fleury. Compte tenu de l'impact économique que cette décision comporte, il aurait été préférable de s'asseoir avec l'ensemble des groupes impliqués, d'étudier la situation objectivement, et de prendre alors les décisions qui s'imposent. »
Le Conseil régional de la FTQ estime que la réfection de la centrale aurait eu un impact d'au moins 2 milliards $ dans la région. Le choix de la fermeture prive donc la Mauricie et le Centre-du-Québec d'une activité qui aurait par ailleurs soutenu le maintien et la création d'emplois de qualité selon le conseil. Elle empêche également Hydro-Québec de continuer de parfaire son expertise en énergie nucléaire, tout en mettant fin à quelque 800 emplois spécialisés et bien payés.
« Il faut comprendre la nature des drames individuels, familiaux et sociaux que représentent de telles mises à pied, ajoute André Fleury. À ceux qui brandissent le danger du nucléaire, je dirai que la démonstration a été faite qu'un contrôle étroit est exercé et que le risque est quasi inexistant quant à la possibilité d'une catastrophe. »
En ce qui a trait au fonds d'aide économique proposé par le gouvernement, le Conseil régional estime que rien ne pourra remplacer les effets économiques à court terme et à plus long terme que le fonctionnement de la centrale a eus jusqu'ici, ni les effets que l'on pouvait escompter pour l'avenir.
« Au bout du compte, a conclu André Fleury, ce sont les régions de la Mauricie et du Centre-du-Québec qui seront les grandes perdantes de ce que j'oserais appeler cette catastrophe gouvernementale. »
Pour partager votre opinion vous devez être connecté.