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Esclaves des marques

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20 septembre 2012
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Par Nicolas Ducharme
TROIS-RIVIÈRES - 

Parmi tous les coûts engendrés par la pratique du hockey, les prix reliés à l’achat d’équipement sportif grugent une bonne partie du budget disponible des familles.

Au tournant des années 2000, les fabricants d’équipements de hockey ont mis le paquet pour développer de nouveaux produits. Les bâtons en composite de type une-pièce, qui ont fait leur apparition lors de cette période, sont maintenant la norme dans l’industrie. À vrai dire, il est maintenant difficile de se procurer un bâton en bois comme à l’époque. Même l'entreprise Sher-Wood, qui était parmi les meneurs du domaine des bâtons traditionnels, a cessé sa production en 2007.

Aujourd’hui, les bâtons une-pièce de taille adulte peuvent se détailler entre 80 $ et plus de 300 $. La dernière évolution sur le marché est l’union des compagnies CCM et de l’équipementier de golf TaylorMade pour fabriquer un bâton qualifié « dans une catégorie à part » par l’entreprise. Révolution ? Difficile à dire, les nouvelles technologies dans ce domaine n’étant pas toujours gage de succès, comme ce fut le cas du 9KO de Reebok, un bâton muni de trous dans le manche, qui est disparu après quelques années sur le marché.

Le marketing fait son effet

Ce n’est toutefois pas l’évolution des technologies, mais bien le marketing qui semble pousser les jeunes vers cet équipement de luxe. Reebok avait visé juste lorsqu’elle a offert un lucratif contrat à Sidney Crosby pour en faire le visage de la compagnie en 2005. Les jeunes hockeyeurs ont immédiatement voulu imiter leur joueur préféré. Pour plusieurs, lors des emplettes d’avant-saison, il n’était plus question d’acheter une autre marque de patins que des Reebok.

Depuis, les autres compagnies ont emboîté le pas, et peuvent compter sur plusieurs joueurs dans leur équipe. C’est toutefois encore Crosby qui obtient la palme du plus contrat le plus payant à 1,4 million $ par année.

Éviter la folie

Ainsi, plusieurs parents tentent de réduire les demandes de leurs enfants. Pas toujours facile lorsqu’ils savent que d’autres joueurs dans la formation arriveront dans le vestiaire avec l’équipement en question.

« Ils veulent tout le temps être à la dernière mode. Dans la chambre, chaque fois qu’un joueur arrive avec un nouveau morceau, ils sont tout émerveillés. Au moins, mon fils m’a dit que ce qui ne paraît pas, ça ne le dérange pas. L’important, ce n’est pas que l’équipement soit bon, mais qu’il soit beau. La pub, ça marche. Mon garçon a d’ailleurs tondu des gazons tout l’été afin de s’acheter son nouveau bâton », lance Nancy Alain, mère d’un enfant de calibre pee-wee.

Pour Daniel Côté, directeur des communications, événements et marketing à Hockey Québec, il est important pour le parent de savoir quel type d’équipement est approprié pour sa progéniture, quitte à subir les foudres de celle-ci.

« À un moment donné, c’est aux parents de mettre leur pied à terre. Ils peuvent dire que le hockey coûte cher, mais il faut regarder si leurs enfants ont dans les pieds des patins à 600 $ alors qu’une paire à 150 $ serait suffisante. Ils doivent limiter leur budget. »

De plus, certains détaillants sportifs offrent depuis quelques années des ensembles pour débutants à un coût abordable. Toutefois, dès que le jeune atteint l’adolescence, il doit se tourner vers de l’équipement pour adulte. Des items usagés peuvent alors permettre au parents de souffler.

 

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